DE MONTREVAULT A BAVARIA - 6 AVRIL - 4 JUIN 2009

 

 

 

 

 

 

 DANS LE BAQUET - MONTREVAULT - F1L - 6.04.09

 

 

Retour à ces récits nombrilistes après une pèriode ou la déception (voir article précédent) et le manque de temps m'avait un peu éloigné de cette rubrique. Plus d'un semestre éloigné de cette partie du blog mais une victoire ça motive. En en souhaitant d'autres...

 

 

Peu de préparation pour cette course avec une dizaine de tours en off puis une quarantaine online. Déjà pas à se demander quel châssis choisir, la Ferrari comme toujours, le setup, un petit Dark comme d'habitude désormais sur les non-papys et roule...

 

Un circuit très plaisant mais une motivation un peu courte. Deux freezes sur 4 séances et un chrono de 2.23.77 qui sort d'on ne sait ou et que je n'essaie (n'arrive) guère à rééditer malgré un potentiel de 2.22.98. Au vu du tableau le bas du serveur 3 est quasiment fait donc inutile de se cramer en fin de semaine. Je préfère garder du jus et de l'envie vis à vis du circuit pour le dimanche.

 

Au final on frise les 4 serveurs mais il y en a quand même 5 et je me retrouve malheureusement sur le 4 au lieu du 3. Fini l'idée de faire une course de charognard en fin de grille comme il me plaît à le faire en adoptant la "méthode Rémy Cazeilles". Il va falloir batailler en tête de course, une autre histoire.

 

Les essais se passent assez mal, je gère mal le trafic comme souvent et quand il n'y a plus de trafic je ne suis pas dedans tout simplement. 3, 4, 5è sur la grille, ça sent mauvais. En plus pas moyen de mettre 6 tours d'essence. 5 et le moteur ratatouille au milieu d'un dernier tour donc ça foire. Je pars pour un deuxième run avec 7 tours, en me disant qu'il faudra vraiment tout péter en toute fin. Miracle, c'est ce qui se produit sur le dernier tour, un 2.23.94, seulement mon deuxième tour sous les 2.24. Il était temps, l'aiguille se mettait à bégayer au passage du jump qui précède le début de la grille de départ. Ca me donne la pole aux côtés de mon sparring-partner habituel Gianni Alvaro.

 

J'ai rarement l'habitude de voir l'homme au drapeau de si près. Je suis vraiment prêt aussi. Je pars plutôt pas mal même si j'ai peur de la première épingle où un carambolage général est tout à fait possible. Gian part très cool comme il l'avait annoncé et du coup c'est très vite David Brun et Eric Libourel qui se retrouvent derrière moi. Ils ne sont pas loin mais doivent batailler et du coup je fais ma course sans être trop sous la pression. Je suis cependant vite rejoint par Eric et après n'avoir rien cédé et l'avoir vu dans mes rétros se louper il revient à nouveau. Dans le 8è tour je finis par rater une courbe et Eric passe logiquement. La voiture tape un peu mais elle ne semble pas avoir grand chose. Un peu floue peut-être mais c'est quasiment imperceptible.

 

Dès lors Eric a pris le large, c'est fini pour la victoire. Je verrais après la course qu'il tournait comme en D2 mais pendant la course et au vu des essais je pensais innocemment qu'il était juste un peu plus dans le coup que moi. Que nenni. Me reste alors à contenir David Brun qui ne s'en laisse pas conter. Est-il à bloc ou gère-t-il intelligemment en attendant une nouvelle erreur de ma part ? Toujours est-il que ça m'aide à garder ma concentration et on ne se quitte plus pendant presque 10 tours. A ce moment là je reviens sur Eric alors qu'il avait pris une bonne avance. Il rentre aux stands moteur cassé, j'imagine, mais je ne regarde même pas pribluda. J'imagine aussi que c'est lui mais ça peut également être un attardé qui abandonne. Ca fait un bon moment que je suis en mode robot et que je ne regarde plus que mes rétros pour voir si David Brun ne se fait pas trop menaçant.

 

Je continue donc comme ça en me disant que je suis peut-être à nouveau en tête et David Brun n'est plus dans les rétros. C'est après la course que j'apprendrais qu'il a abandonné en même temps qu'Eric. Je sors de ce mode en voyant un pilote devant moi. Je jette enfin un oeil à Pribluda et, là, surprise. C'est Jean-Luc Vidal qui a un tour de retard alors que Gianni Alvaro est second à 40 secondes. Nous ne sommes plus que 3 et il reste 5 tours. Longs, longs, interminables. Je mets un temps fou (un tour et demi en fait) à passer Jean-Luc qui me fait la place de manière très correcte devant les stands. 

 

Dès lors il ne reste plus qu'à finir mais j'ai largement levé le pied. Au lieu de tourner en 2.25 je suis plutôt aux alentours de 2.30.

 

Deuxième victoire. Quel plaisir.

 

Prochain objectif, gagner sur un Papy, beaucoup plus dur...

 

 

 

 

 DANS LE BAQUET - ROUEN - LBGPL - 7.04.09

 

 

Une venue à l'arraché comme pour faire nombre et c'est ce qui va se passer.

 

Des essais dans lesquels je ne suis pas bon comme à l'accoutumé, à plus de 2 secondes de mon pb alors que j'ai pourtant roulé récemment sur ce circuit avec pas mal de réussite (une 2è place en F1 Legends).

 

Et puis, comme ça se produit de plus en plus souvent, UN tour qui sort du néant avec un nouveau pb amélioré de 3 dixièmes. 2.01.04 efface mon 2.01.36 précédent (vérification faite, en réalité mon pb est 2.00.87 depuis quelques temps).

 

Bon le niveau est quand même très bon, je suis malgré ça 18è et dernier sur la grille de départ.

 

Je pars prudemment alors que devant ça cartonne. Je gagne immédiatement 5 ou 6 places avant de commettre ma première boulette au bout de quelques tours. Une accélération un peu trop forte et je pars en tête à queue. Je laisse passer le petit train et repars donc en dernier ce qui remet les choses en place.

 

Ensuite, beaucoup de sortie des uns et des autres et en particulier 3 ou 4 pilotes qui s'accrochent avant les stands. Certains disparaissent même avec le lag, du coup je pars sur la pelouse pour éviter tout ce petit monde.

 

Me voilà donc à peu près 9 ou 10è. Totalement surprenant !

 

Plusieurs tours plus tard, malheureusement, je fais une grosse boulette. Je rate une vitesse et pars en vol plané. Fini mon espoir d'être, pourquoi pas, le seul à ne pas faire de shift-r. Dès lors cette deuxième moitié de course ne sera plus pareille. Je roule beaucoup tout seul, la voiture est à nouveau lourde et c'en est fini de l'idée de faire, pourquoi pas, un hold-up et une 6è place ce qui sans erreur était jouable malgré le niveau du plateau.

 

Je roule à nouveau sérieusement mais cette carotte inespérée à disparue. Battre toute une partie d'un plateau supérieur à soi c'était faisable mais il aurait fallu pour cela que je fasse avant tout une course parfaite à mon niveau et ça n'a pas été le cas. Dommage. Au final un petit pincement de ne pas avoir été à la hauteur de ce que j'aurais pu faire d'autant que ce genre d'opportunité générée par un tel chaos ne se présente que très rarement.

 

Une 10è place satisfaisante dans l'absolu mais qui n'a finalement que la valeur que l'on veut bien lui donner. En effet beaucoup de ceux qui ont fini derrière moi n'ont pas terminé ce qui est étonnant dans une formule ou le shift-r est illimité.

 

 

 

 

 DANS LE BAQUET - MONZA - F1 LEGENDS - 19.04.09

 

 

Une préparation un peu minimaliste qui me permet de faire 1.30.6 avec ma fidèle Ferrari. Pas moyen d'aller chercher au shifter le 1.30.05 que je faisais l'an dernier aux palettes.

 

A vue de nez ça devrait quand même me donner un bas de D4 s'il y a 5 serveurs. C'est le 60è temps sur 76 tous châssis confondus ce qui me met 53è sur 69 pilotes ayant confirmé. 11è temps sur 14, donc, sur le serveur 4.

 

Pas de grandes ambitions, donc, pour les essais pour une course où je pense donc jouer les voitures balais avec prudence.

 

Comme souvent et malgré des essais mal maîtrisés (pendant lesquels avec un peu plus de réussite j'aurais pu faire mieux) je sors quand même un 1.30.4 bienvenu puisque j'améliore donc mon pb-shifter de 2 dixièmes.

 

Ca me donne une place plutôt inattendue de 7è sur la grille. 6 pilotes devant et 7 derrière ça annonce donc une course très différente de ce à quoi je m'attendais. Plus question de faire le charognard. Devant, Eric Bilodeau a explosé son 1.30.06 des préqualifications avec un 1.29.13. et le second, Michel Fournié, est à plus d'une  demi-seconde.   

 

La cause semble entendue.

 

Frank Tripey à mes côtés, je m'élance prudemment et tout le monde en fait autant, personne n'abandonnant lors des premières secondes d'une course qui commence donc bien.

 

Dès le deuxième tour Hugues Walgraeve abandonne et me voici 6è. Dans le 4è tour je passe El Quiocos en bout de ligne droite avant la parabolica et suis donc déjà 5è.

 

Au 7è tour c'est Michel Fournié qui abandonne. Me voilà 4è. Je ne pensais pas si tôt me retrouver en si bonne position. La tension monte dans mon crâne.

 

Au 9è tour c'est David Rainier, handicapé par sa Honda peu véloce, que je dépasse après avoir pris l'aspi dans la ligne droite des stands. Il reste à l'extérieur dans la Curva Grande mais je passe en ayant peur de le sortir car je ne le vois plus et je ne suis guère habitué à ce genre de figures. Partant un peu en travers il lâche un peu l'accélérateur et je m'en tire à bon compte en ayant eu bien peur de faire la boulette. Me voilà virtuellement sur le podium après moins d'un quart d'heure de course. 

 

C'est là que les ennuis commencent, si je puis dire. Gérer la tension, se battre avec soi-même avant tout, bref les enjeux habituels d'une course. Devant, Eric Bilodeau et Hervé Sabathé sont partis en éclaireurs, je ne les reverrais plus.

 

Je suis de toute façon trop occupé à défendre ma position, une fois n'est pas coutume en roulant propre. Derrière moi ils sont 3 ou 4 pas trop loins même si plus au contact. Je n'ai pas trop le droit à l'erreur. Dès le 9è tour je suis au rythme que j'espérais, aux alentours des 1.31.5. Entre 1.31.5 et une 1.32 jusqu'au 23è tour puis entre 1.31 et 1.31.5 jusqu'à la fin.

 

Grosse frayeur cependant juste à la mi-course avec une petite sortie de piste suite a un freinage raté mais finalement moins de 4 secondes perdues. David Rainier, mon poursuivant du moment, en lutte avec Eric Libourel avait fait une erreur une minute avant et Eric désormais derrière moi n'est pas revenu sur moi de manière trop menaçante. Ouf !

 

Je n'ai cependant plus que 3 secondes d'avance sur la ligne. Après, j'arrive à retrouver ma concentration assez vite et reprendre les chronos habituels. Derrière moi tout le monde est assez près, je n'ai plus de joker mais personne dans les rétros ce qui m'aide quand même à ne pas trop stresser.

 

La fin de course finit par arriver et, devant, Eric et Hervé n'ont pas fait d'erreur. Une 3è place vraiment inespérée au départ, un beau hold-up en quelque sorte avec 3 pilotes derrière moi à une dizaine ou une quinzaine de secondes selon les cas.

 

Une bonne soirée.

 

 

 

 

 LE MANS NIGHT - PLANETE GPL - 29.04.09

 

 

Des préqualifications où j'arrive à améliorer en toute fin de quinzaine mon meilleur chrono de près d'une seconde ce qui me laisse cependant 16è sur 18 inscrits avec un temps de 3.24.4.

 

Le premier run des essais va très bien se passer avec une amélioration en 3.24.2. Le deuxième sera moins bon mais avoir amélioré est déjà satisfaisant. J'en profite pour remercier mon coéquipier Warm Up qui m'a fourni un setup qui m'est bien allé et mon autre coéquipier Lefuret qui m'a conseillé d'allonger d'un cran la 5ème vitesse pour la course pour ne pas risquer la casse moteur. Au total je suis à ma place par rapport aux pré-qualifications, devant Gianni Alvaro mon sparing-partner favori et Michèle Bonnard qui malheureusement a des problèmes de volant.

 

L'objectif est de battre Gianni évidemment mais aussi faire une course propre pour aller chercher si possible Jean-Luc Vidal et Michel Fournié qui, s'ils semblent largement devant sur ce circuit, sont parfois à ma portée.

 

Le départ de la course se passe bien, tout le monde est assez prudent jusqu'aux Hunaudières. Accrochage ensuite avec Jean-Luc Vidal qui me rentre dedans suite à des problèmes de câble. Il reste sur le carreau malheureusement et moi miraculeusement je peux continuer. Ma voiture n'a pas grand chose en tous cas rien qui m'oblige à retourner aux stands pour réparer. Dès lors la course va se passer très tranquillement. Michel et Gianni ont très rapidement des soucis mécaniques suite à des chocs et doivent retourner aux stands pour réparer ce qui me permet de prendre le large.

 

Une course parfaite pour moi puisque je ne commets aucune erreur et que je peux repartir après mon arrêt ravitaillement sans perdre de place. Course beaucoup moins fatigante que sur d'autres circuits grâce à la fameuse ligne droite où on peut souffler un peu. J'aurais eu un peu de compagnie à un moment avec Camille Spada qui a du retourner aux stands pour palier à des problèmes de moteur mais qui me laissera sur place assez rapidement quand même. Sans le vol plané du début j'aurais peut-être pu finir plus près de David Rainier qui avait comme moi choisi une stratégie à un arrêt mais pour aller le chercher ça aurait été une autre paire de manches.

 

Cette huitième place finalement est satisfaisante, c'est mon meilleur résultat dans ce championnat, 8è comme à Schottenring.

 

Par équipe Warm Up doit arrêter sur panne moteur mais c'est Lefuret qui va chercher des points pour Planète Rouge avec une belle troisième place.

 

 

 

 

 NORTHPOINT - F1 LEGENDS - 05.05.09

 

 

De retour du Mans, de nuit (les paupières sont lourdes) il ne me restait plus qu'une semaine pour me pointer dans le nord (oui je ne pouvais pas la louper).

 

Un circuit qui semble ne pas payer de mine, de prime abord. Erreur graaave comme disait Coluche. Le véritable tourniquet infernal. Peut-être le plus dur sur lequel j'ai pu rouler. Quasiment pas de répit. Là, j'ai enfin bien compris ce que voulais dire "ne pas mettre un pied devant l'autre". Pas un setup à se mettre sous la dent. Pas un Dark, pas un Chris Moses de Papy qui ne m'apporte quoi que ce soit de bien. Kyalami ? Niet. Même en y mettant la boîte du set de base comme conseillé par "Radio GPL". Watkins Glen ? Pareil ! Une intuition, un vieux Sandown qui traîne dans un coin ? Bernique !

 

Enfin, mon frêre roulant, lui, en Brm pour achever sa ronde des châssis il me reste le setup de mon coéquipier qui sort, lui, un 1.09.9 dans sa Ferrari. Mais je ne suis pas Warm Up, et non !

 

Mon sparring-partner habituel, Gianni Alvaro est en 1.12.8 en Brm. Je me dis que je devrais pouvoir faire un 1.12 même en étant pas trop dedans.

 

Après avoir bien galéré ce sera 1.12.1 en off et un 1.12.4 en on ce qui ne change rien. Même le 1.11.6 de potentiel n'aurais pas donné mieux. C'est le strapontin (la dernière place du serveur 3) qui m'attends puisqu'on est 67 donc 5 plateaux. Que je croyais ! Finalement on est répartis sur 4 niveaux et je suis au milieu du 3, 7è sur 17.

 

Près de 4 heures de roulage la veille de la course en off à bidouiller et rebidouiller la boîte pour éviter un surrégime sur telle ou telle portion du circuit. Moi qui suis allergique à ce genre de truc, je suis gâté. Quand je pense que je préconise de garder du jus pour le jour J, là c'est raté. C'est le dimanche deux heure avant la course que je fais une dernière modif sur le setup de warm Up, modif que je finis par adopter faute de mieux. Plus de 5 (en tous cas je ne m'en sers plus) un long passage en trois au lieu de la 4, une grosse partie du tour en deux, enfin, bref, les réaccélérations sont molles mais je gagne en contrôle des trajectoires et surtout je regagne du temps en ayant beaucoup moins de changement de vitesse. Mon levier m'en remerciera.

 

Les essais se passent ni bien ni mal. Beaucoup moins de problèmes de trafic que ce que je craignais, un peu quand même, malgré 16 pilotes sur un aussi petit circuit. Par contre oublié les 1.12.4 que j'espère refaire, rien sous les 1.13, la misère. A peine un 1.12.95 au tout dernier tour. Bof. Elle est où ma 7è place des préqual ? Envolée. Me voilà 11è. Ceci dis 1.12.4 ne m'aurait donné que 2 places de mieux.

 

Alors la course, qu'en attendre ? Serrer les dents et enquiller les tours ni plus ni moins. Potar, Lefevre, Bilodeau, Bovy ou Mathieu. Intrinsèquement plus fort que moi ou m'ayant déja mis la patée ici ou là.

 

Reste Vidal ou mon "pote" Alvaro toujours fidèle au poste. Ils sont tous deux en Honda alors on verra.

 

Le départ se passe à peu près bien, la prudence plus ou moins de mise. A la fin du premier tour j'ai gagné 3 places et je suis déjà 8è. Je devance Jean-Luc Vidal qui m'avait battu d'un millième aux essais. Jean-françois Bovy et Michel Comello ont eu des soucis semble-t-il. Sans parvenir à m'en défendre je pense déjà au top 6. Ambition quand tu nous prends...

 

Comme toujours je m'étais fais un petit tableau de marche : 1.13.5 à 1.14 au début puis 1.13. à 1.13.5 après la mi-course. Bon ça sera pas tenable. Comme dis plus haut j'ai bidouillé les réglages jusqu'au dernier moment ce qui est totalement néfaste et à proscrire absolument. Je les découvre presque pendant la course. Crétin ! Je me rends compte qu'à plusieurs endroits je peux rester en 2 au lieu de passer en 3 sans être au rupteur. Au lieu de m'avantager ça va me crisper. Je n'ai plus aucun de ces automatismes qu'on acquiert à force de tourner, ces enchaînements de lever de pied et le clic-clic du levier de vitesse qui va avec. Que faire de ma main droite pendant tous ces instants ? Me gratter la tête, dubitatif ? Ouais, bof, ça va pas m'aider à rester sur la piste. Même mes repères de freinage sont obsolètes, évidemment, à plein d'endroits. Suivre une voiture devient jeu risqué. J'ai peur de déclencher un suppo (de satan) à tous moments. Ils sont là, bien là, sur leurs rampes de lancements, prêts à partir à la moindre occasion.

 

Bon on va éviter. Donc je roule en conséquence, pas vraiment crispé, non, mais plutôt en touriste, le bras à la portière, comme en spectateur. Pas plus fatigué qu'au Mans en fait (si ce n'est sur les 10 derniers tours où une épaule me rappelle son existence) alors que la difficulté est bien supérieure ici. Paradoxal.

 

Troisième tour, Lefèvre et Bilodeau, deux gros morceaux, sont déjà derrière. Alors c'est ça cette course, ce circuit si difficile ?  Le top 6, j'y suis déjà et il reste encore 48 tours. Ca va être une éternité à défendre, consolider ou améliorer cette position. Pas simple.

 

Tour 6 c'est Moreau qui se retrouve derrière moi. Pas souvenir d'avoir doublé qui que ce soit 24 heures après la course. J'étais vraiment là ?


Bref je suis cinquième, c'est presque trop facile. En fait ça casse beaucoup ou ça sort puis ça revient, je ne sais plus. Il faut dire que le grip est vraiment léger ici, en tous cas avec les setups que j'ai pu tester. En plus je me traîne. De toute la course jamais les pneus ne monterons en température de manière satisfaisante. Je ne sais même pas si l'un d'entre eux a frôlé les 90. Dire que des fois ça chauffe trop ou trop vite.

 

Derrière ça revient un peu. Giampiero Consoli à repris la main (il va bientôt signer un 1.11.9) et je le laisse passer. De toute façon je ne gère rien, je me dis que je le reverrais peut-être plus tard. Ca va être long, il reste 42 tours.

 

Après 20 tours ça ronronne. 6 chronos en 1.13.x mais pas de régularité excessive. J'en rajouterais 5 autres dans la gamelle jusqu'au 31 alors que la voiture marche très bien. Les 20 derniers ce sera l'assoupissement total (sur un tel manège, faut le faire !) avec du 1.15 et du 1.16 à gogo. Paul Sablayrolles s'est loupé mais il retrouvera sa place au 24. Je continue à faire la tortue et lui le lièvre mais contrairement à celui de la fable lui ne fait pas l'idiot et ira chercher la 2è place. Et oui il tourne en 1.13 voire même 1.12 parfois. Il aurait fallu que je tourne comme la veille en off (en 62mn58 voire 62.47, essence, bla bla) pour lui faire la misère. Mais là c'est plus ça.

 

Cinq, six, bon ça va être à peu près ma place on dirait. Le top six se dessine même si je ne fais rien pour.

 

29è tour, tiens revoilà Giampiero. Ah, pour lui c'est fini. Bon, encore 22 tours. Oula, ça va être long, long, long. Tiens ça me rappelle une chanson de Kent (Starshooter, bla bla, tout ça).

 

Olivier Mathieu qui menait n'est plus là au tour 32. Je ne sais pas encore ce qui s'est passé mais toujours est-il que me voilà 4è. Mon Dieu, ambition, ambition... Mon pote tu sers les fesses et tu tournes tes petits bras. La fortune sourit aux audacieux qu'ils disaient. Tu parles, je vais faire mon timoré et aller te braquer encore un petit podium de derrière les fagots en faisant mine de plus être là, oui.

 

Bon l'histoire s'arrête là. Devant, les gars sont généreux mais c'est quand même pas Noël. Potar, Paul et El Quiocos se répartissent le podium et c'est pas volé (sauf pour Olivier Mathieu évidemment). A moi la place du con mais c'est bien payé finalement. Ca ressemble encore à un petit hold-up en fait au vu des efforts fournis (pendant la course en tous cas). J'aurais signé une réservation longtemps à l'avance s'il avait fallu alors je ne vais pas faire la fine bouche maintenant.

 

Prochain rendez-vous Silverstone. Et les murets. Non, pas les murets, pas les murets, aaaaaaah le muret. Bon, j'vais prévoir une coquille moi.

 

 

 

 

 SILVERSTONE - F1 LEGENDS - 18.05.09

 

 

Reprise de contact avec ce circuit de Silverstone pas vraiment adoré à cause de ses murets-pièges.

 

Comme toujours je me demande si je vais pouvoir rééditer les temps effectués auparavant. L'objectif est de sortir un temps sous les 1.31 voire même sous les 1.30.9 du chrono de référence au GPL Rank. Après, pourquoi pas, aller titiller les 1.30.3 de mon pb et, rêvons un peu, descendre sous les 1.30.

 

Las, je me rends compte rapidement que je vais stagner aux alentours des 1.30.5 - 1.30.6 que ce soit en off ou sur le serveur de qualification. Ce n'est déjà pas si mal (même si ça me met dernier de ceux sous le bench pour ce circuit), c'est en tous cas suffisant pour s'arracher du dernier serveur (le 5) et atterrir sur le 4. Le 3 est inaccessible puisqu'il faudrait aller sous les 1.29.5. Inenvisageable pour moi actuellement donc je tourne assez peu pour cette phase de qualification.

 

Pas trop en bourre, comme souvent, je préfère "faire du jus" pour être au mieux, si possible, le soir de la course.

 

Hélas le moment venu je ne suis guère en forme et bien loin de pouvoir faire les temps souhaités. Comme souvent je gère assez mal le trafic lors des essais et surtout j'ai beau avoir l'impression d'être à bloc pas moyen de faire mieux que 1.31.6 soit une bonne seconde de retard par rapport au temps espéré. Yannick Lampure est 6è sur la grille avec un 1.30.53. J'aurais du être juste devant ou derrière. Raté, je suis seulement 10è ce qui est moins bien que ma 8è place des préqualifs. Ca commence mal, c'est une des rares fois où je suis plus mauvais aux essais qu'en préqualif.

 

Allez, il va falloir serrer les dents, et ne penser qu'à la course. Etre concentré avant tout et vif, autant que faire se peut.

 

La course, en ce qui concerne mon rythme en tous cas, ne sera pas à la hauteur de mes espérances. Je souhaitais tourner sous les 1.32 assez vite puis sous les 1.31.5 en deuxième partie de course. Malheureusement je ne suis pas en état de tenir ce rythme et malgré ça la course va prendre une tournure plus qu'agréable au fil des tours. Je sors à peine 3 tours tout juste sous les 1.32 lors des 11, 12 et 17è tours. Après la mi-course c'est seulement 4 tours sous les 1.32 dont un seul et unique sous les 1.31.5 (1.31.3). C'est dire si je suis loin de ce que je me sais capable de faire. Désolant.

 

Enfin, la course ce n'est heureusement pas un alignement de chronos, la suite va me le démontrer une fois de plus, pour mon plus grand plaisir.

 

Le drapeau vert tombe au loin et c'est parti ! Nous sommes 14, je suis loin, loin, dans la courbe. A mes côtés le jeune Jumpiix qui rentre de blessures. Après quelques courses sans avoir pu s'aligner je me dis qu'il va avoir faim mais il est fougueux. Tiendra-t-il jusqu'au bout ? Je ne sais.

 

Je redoute El Quiocos qui est souvent au niveau supérieur. Marc Florkin est en 1.30 donc il me semble bien peu probable de pouvoir me batailler avec lui d'autant que nous sommes tous deux en Ferrari. Me revient en tête une belle arsouille il y a six mois en Afrique du sud ou j'avais eu le dessus mais ce jour là il était en Honda et n'avait donc pas pu résister à la vivacité de ma Ferrari. La donne est différente aujourd'hui.

 

Le départ est peut-être prudent mais des accrochages ont quand même lieu dès le départ. Jumpiix, Eric Daon et Carlos Silva ne verront pas la fin du premier tour et Frank Tripey celle du second. La course s'est donc décantée très rapidement comme cela arrive (trop ?) souvent.

 

Pour ma part ce premier tour ne s'est pas passé sans mal. Devant j'ai vu que ça a tapé mais qui ? Ou ? Ce n'est qu'en arrivant sur une voiture qu'elle réapparaît à l'écran. Maudits problèmes de connexion. Trop tard pour l'éviter. Ca cogne. Oh, pas trop fort, mais ce qu'il faut quand même pour être mis en danger et perdre presque une quinzaine de secondes dès le premier tour sur ceux qui ont pu passer sans encombre. Autant dire que ça s'engage mal et que cette course d'attente et de fin de peloton à laquelle je m'attendais se confirme déjà.

 

Après course je comprendrais que c'est Jumpiix qui est rentré dans Carlos Silva et c'est le premier cité que je n'ais pu éviter. Jumpiix à perdu ses deux roues arrières en frappant un muret et Silva est sur le toit. Pour ma part je suis comme Jumpiix adossé au muret mais mes roues ont tenus. Tripey, Alvaro, Boudreau et Daon sont passés. Je repars bon dernier de ceux qui peuvent encore rouler.

 

Je pense être un peu mal à l'aise mais peut-être est-ce en fait la voiture qui n'est plus au top après ce choc. Après l'arrivée c'est un léger problème sur la suspension arrière gauche qui à été diagnostiqué. Assez peut-être pour que je ne tire pas de la voiture le peu dont j'étais capable. Je suis un peu décontenancé aussi. Reprendre son rythme après qu'il ait été cassé dès les premières secondes n'est pas évident. L'adrénaline du départ retombe immédiatement dans un cas comme ça.

 

Toujours est-il qu'à la fin du premier tour j'ai perdu une place et pointe 11è. Pas question de cravacher mais voir un peu ce qui va se passer et reprendre mes esprits. Je repasse Denis Boudreau lors du second tour puis David Brun lors du troisième. Me voilà donc 8è sur les 10 rescapés après 5 minutes de course. Après 10 minutes nous ne sommes plus que 9, Yannick Lampuré ayant abandonné lui aussi. Entre temps j'ai passé Gianni Alvaro au 6è tour et je suis 7è. Lourdement handicapé par sa Brm il gère prudemment sa course en se disant qu'il me reverra peut-être plus tard. C'est bien vu puisqu'il me rendait une bonne demi-seconde aux essais malgré ma séance médiocre. In fine il terminera 5è et dernier a avoir abandonné, sa Brm ayant rendu l'âme. Bien joué, dommage pour le drapeau à damier.

 

De mon côté je continue à un rythme donc plutôt médiocre comme expliqué plus haut. Au 7è tour je suis déja "dans les points", 6è en tous cas, Lampuré père ayant vu le moteur de sa geisha se faire hara-kiri irrémédiablement.

 

Au 13è tour je confonds vitesse et précipitation et je manque de tout gâcher. Une sortie de piste, heureusement sans gravité, dans laquelle j'ai miraculeusement évité de laisser mon train arrière dans des balustrades me rappelle au bon moment que finir est prioritaire sur tout le reste. J'arrive à garder ma place de peu devant Gianni mais vais creuser à nouveau l'écart sur lui par la suite.   

 

Au 16è tour c'est Norbert Di Maggio qui en reste là et me laisse donc sa 5è place. Avant la mi-course c'est David Brun et Denis Boudreau qui abandonnent. A mi-course nous ne sommes donc déjà plus que six. Pendant ce temps-là Hugues Walgraeve est réapparu dans mon champs de vision après plusieurs boulettes entre le 10 et le 20è tour. Il est 4è, la lutte devient intéressante surtout que devant j'ai encore l'espoir que ça casse un peu, qui sait ?

 

Au 22è tour je le passe mais il en fait de même deux tours plus tard. Je me souviens trop bien de mon erreur sur le même circuit l'année dernière. J'avais failli ruiner la course d'Olivier Mathieu pour essayer de lui ravir la deuxième place dans le dernier tour. Résultat, il avait heureusement pu finir et garder sa place mais j'avais raté ainsi le drapeau à damier, ma place sur le podium et récolté seulement une 5è place. Hors de question de recommencer telle bêtise sur ce circuit qui globalement me réussit assez mal.

 

Ayant du mal de toute façon à tourner à un bon rythme pour le contrer j'ai préféré lui rendre rapidement la place qu'il occupait en attendant de voir comment les choses pouvaient se décanter. J'ai juste essayé de rester plus ou moins au contact pour qu'il ne se sente pas trop tranquille.

 

Au 30è tour c'est Jaco Leone qui enregistre une des nombreuses pannes moteur. Hugues est alors 3è et moi à nouveau avec la 4è place que j'avais occupé pendant 2 tours. Je vais rester ainsi pendant toute la fin de course, ni trop près ni trop loin en ruminant un peu ce début de course malchanceux qui allait me priver d'un podium un peu inespéré au départ. Sauf que, sauf que... Hugues s'est encore loupé, au même endroit où j'avais fais ma boulette du 13è tour. C'est l'avant dernier tour mais ces deux dernières minutes vont être longues, très longues. Hugues a pu repartir mais il a payé cher cette dernière erreur. 10 secondes de marge c'est plus qu'il ne m'en faut pour terminer dans le stress et la peur de commettre à mon tour la dernière bévue. Quelle fin de course que ce podium tiré par les cheveux. Ca vaut presque une victoire en fait.


Petit regret cependant, on en veut toujours plus, que ce début de course où j'ai perdu beaucoup et ce rythme bien trop faible par rapport à ce que je savais être capable de faire. Avec une course parfaite il y avait moyen d'embêter Marc comme à Kyalami et peut être lui chiper la deuxième place plutôt que de lui rendre une grosse trentaine de seconde. Allez, réjouissance quand même, mais il est déjà temps de remettre les voitures dans les camions pour les deux manches allemandes qui m'attendent, Bavaria d'abord et le terrible Nürburgring tout proche, ensuite.

 

 

 

 

 BAVARIA - PLANETE GPL - 31.05.09

 

 

Après de mauvais essais qui me voient faire un temps à une seconde de mon pb je fais un départ très prudent à tel point que Gianni qui est légèrement décalé derrière moi (à ma droite) ma passe. Le premier tour se passe bien, tout le monde à été prudent, pas d'accident (en tous cas à ma vue). Titi Douet qui s'est sorti me passe dans le 2è tour pour remonter vers la tête de la course. Michèle Bonnard, que j'ai connue moins audacieuse, me passe aussi dans la foulée.

 

Course amusante en perspective me dis-je. La fin du tour l'est moins. Plus loin devant Michel Fournié est parti en glissade dans le virage qui ramène aux stands. Derrière lui Jean-Luc Vidal ne peut l'éviter et va heurter le muret devant les tribunes. Dès lors c'est la panique. Comme englué dans une toile d'araignée il ne sait plus quoi faire. Titi Douet et Gianni Alvaro parviennent de justesse à l'éviter alors que Michel Fournié repart derrière eux après avoir du traverser les stands à basse vitesse.

 

Michèle Bonnard elle aussi parvient à esquiver un Jean-Luc virevoltant devant les stands tel un Magic arsouille fêtant sa victoire en un burn frénétique.     

 

J'arrive sur ces entrefaites alors que Jean-Luc, voiture dos aux murets du stand se remet à avancer. J'ai beau faire un écart sur la gauche il était écrit que je serais le seul dindon de cette farce. Je touche à mon tour les bottes de paille qui servent de muret entre les tribunes et la piste, face aux stands, et vais m'y engluer. Les mécanos diagnostiqueront après coup une suspension bien touchée mais curieusement le comportement de la voiture ne m'a pas semblé particulièrement modifié durant le reste de la course.

 

Philippe Renaud, lui, qui s'était sorti peu avant dans le tour était sur mes talons. Il a plus de chance que moi et profite du redémarrage de Jean-Luc et, tel Moïse devant les eaux, voit l'espace s'ouvrir et peu passer sans encombre derrière le sieur Vidal. Veinard.

 

Me voilà bon dernier. Tout le monde est reparti y compris Jean-Luc. Sur le coup je suis un peu dégoûté, il faut bien l'avouer. La course commence vraiment mal d'autant que si je voulais battre Gianni, Michel, Jean-Luc et Michèle il me fallait prendre l'ascendant très vite sur eux pour prendre de l'avance en profitant du demi-plein embarqué et avoir de l'avance à la mi-course au moment de ravitailler. Là c'est vraiment mal parti. 

 

A partir de là je vais heureusement faire une course presque parfaite. Michèle disparaît dans mes rétros dès ce 3è tour car elle est allée tester un instant sa pelle et son seau dans un des nombreux bacs à sable de l'endroit. Me voilà 10è.

 

Au 7è tour c'est Michel Fournié que je dépasse. Plutôt que faire des pâtés il a préféré tester, lui, une jolie figure de surf sur gazon. Peut-être va-t-il importer ce nouveau sport dans nos contrées ?

 

Toujours est-il que je ne le reverrais plus, si ce n'est avec un tour de retard. J'entame le 8è tour en étant bien revenu sur Jean-Luc. Une course poursuite bien sympa va commencer d'autant plus que Gianni est lui à peine quelques secondes plus loin.

 

Début du tour 10 je piaffe un peu. Les 20 tours d'essence en moins se font sentir et je vais plus vite que Jean-Luc mais il se défend bien. Gianni est juste devant et tous trois au contact cette phase de course est on ne peut plus intéressante. 

 

Au début du 14è tour on se tient en 2 secondes. C'est à ce moment là que l'Eagle de Jean-Luc commence à fumer. Il a trop tiré dessus, le moteur semble ne plus vouloir assurer même un service minimum. Surpris j'ai ralenti avant de passer finalement. Pendant ce temps là Michel à repris un peu d'air.

 

A la fin du tour j'ai presque refais mon retard. Je suis à 3 secondes de Gianni. Dans un bac à sable on voit une voiture. Je saurais plus tard que c'était Patrick Cornu qui, sur 3 roues, essayait de s'en sortir. A-t-il tenté la marche arrière pour trouver plus de motricité, surtout sans roue avant gauche ? Je ne sais. Toujours est-il que sa course s'est terminée là, hélas.

 

A la fin du tour Gianni se loupe un peu devant les stands sans se sortir vraiment cependant. Dès lors je suis juste derrière lui. Pendant 6 tours je vais tenter de le pousser à la faute sans résultat. Il tient bon le bougre ! Je n'essaie pas de passer à tous prix, de toute façon puisque je dois ravitailler bientôt. Il me faudra cravacher en deuxième partie de course ou attendre une faute de sa part pour que je puisse revenir.

 

A quelques virages de mon retour au stand c'est finalement moi qui ai failli faire la grosse faute en allant le dézinguer. Heureusement j'en suis resté à une simple touchette qui n'a pas fait bouger sa voiture de sa trajectoire. En ce qui me concerne je vais faire des pâtés à mon tour. Au final c'est pas trop grave, ça me permet de ne pas gêner le leader qui allait nous prendre un tour et qui passe donc sans encombre. 

 

Au total je démarre ce 22è tour avec 17 secondes de retard sur Gianni et en 8è position. Lui reprendre une seconde par tour ne va pas être simple. Dès le tour suivant les choses changent du tout au tout. Gianni se fait lui aussi une opération bac à sable doublée juste après d'une mission botte de paille. Il n'en faut pas plus pour que je revienne et passe sans avoir à batailler plus.

 

Je démarre le 24è tour en 7è position et dès lors la course sera un peu monotone, Gianni ne revenant pas. A part laisser passer les pilotes qui me prennent un tour je n'aurais plus qu'à finir proprement ayant près de trente secondes d'avance sur Gianni à cinq tours de la fin.

 

J'ai su après coup que j'avais fini seulement avec une vingtaine de seconde sur David Rainier, celui-ci ayant eu pas mal de déboires. Avec un début de course moins malchanceux j'aurais peut-être, qui sait, pu aller chercher une place dans les points. Allez, ce n'est que partie remise... 

 

 

 

 

A suivre...

 

 

 

 

Crédit images :

Image circuit : StatF1/Google Maps

Jaquettes et Tracés circuits - BAPOM



06/04/2009
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