Ce titre un brin provocateur et le texte qui suit ne sont pas là pour remettre en question le concept même de rank. Non, je m'interroge juste sur le choix des chronos en eux même en ce qui concerne le Gpl rank principal, celui du mod67. Voici un petit lot de réflexions après la découverte des replays des chronos servant de base au Gpl Rank du mod67 :
Pour le rank 69 c'est les chronos des poles positions obtenues lors des essais du vrai championnat 69 qui ont été retenus.
Pour le rank 66, même chose, excepté pour les circuits de Brands Hatch, Monza et le Nürburgring où là les chronos ont été adoucis.
Auparavant, pour le rank 65, le premier mod créé pour GPL, les chronos choisis le sont de manière plus variables. Pour six circuits le chrono est plus dur que celui du vrai championnat 65. Pour quatre autres au contraire il est plus facile.
Le rank originel, celui du mod 67, est lui établi en 2000 et de manière plus "approximative". C'est tout bonnement les meilleurs chronos enregistrés dans des séances d'entraînement réalisées par les béta-testeurs du jeu et dont les replays sont présents sur le cd-rom commercialisé.
Ce rank est donc déterminé sur une base un peu hasardeuse. On se rend compte en tous cas que les chronos réalisés (ou compilés) à l'époque (août 98) sont en général moins bons que ceux enregistrés lors des vrais essais de 67. Il n'y a qu'à Kyalami et Spa que les testeurs du jeu avaient pu rouler plus vite qu'en 67.
Avoir choisi des chronos "de référence" sur la seule base de replays qui n'étaient présentés dans le jeu que pour montrer justement ce qu'étaient les replays dans ce jeu, voilà ce qui me parait un peu "léger". Pour Spa, Dave Kaemmer a fait un tour de lancement et un tour lancé. Point. Clic-clac, le replay est dans la boîte. Evidemment l'équipe Papyrus n'aurait pas imaginé en 98 que leurs replays serviraient de base deux ans plus tard à des chronos de références et qu'en 2010 on courrait encore après ces fameux chronos. C'en est presque comique.
Mêmes si toutes ces considérations n'intéresseront guère ceux pour qui le passage en négatif au rank n'est qu'un lointain souvenir ou n'a été qu'une formalité, les autres trouveront peut-être une motivation intermédiaire avec les chiffres que je mets en parallèle dans le tableau ci-dessous à côté de ceux du rank.
En effet il faut garder à l'esprit que ces ranks, s'ils sont exprimés pour l'ensemble des châssis alors qu'ils ne sont pas une moyenne des chronos réalisés avec les sept châssis existant, ont été réalisés en fait la plupart du temps avec les voitures rapides du plateau. Ceci m'amène la réflexion suivante, que pour bien faire il faudrait carrément avoir un rank par châssis. On peut, ceci dit, consulter les temps moyens et médians pour chaque châssis.
Dans le tableau vous trouvez donc le chrono mais aussi le châssis et le pilote qui ont réalisé ce chrono en 98 et pareil en 67. Vous pouvez consulter aussi deux chiffres de références qui me semblent en fait plus pertinents : le temps moyen et le temps médian pour chaque circuit (moyenne donc des 7 châssis) ainsi que le nombre de chronos déposés depuis 2000. Des milliers de chronos ayant été déposés, leur moyenne me semble plus significative à tout le moins. De quoi se motiver, comme dit plus haut, avec ces chiffres avant d'atteindre ensuite, pourquoi pas, les "chiffres de référence" du rank. |