A MOI LE BAQUET - APRES LA CENTIEME - 26.03-25.09.11

 

 A MOI LE BAQUET - APRES LA CENTIEME - 26.03-25.09.11

Allez, on ne pense plus à cette centième course plutôt réussie et on se concentre sur la suite de la saison.

 

 COURSE 101 - 20.03.11 - F1 LEGENDS - MONACO

Retour à Monaco à une dizaine de jours de la course histoire de redécouvrir à quoi ressemble ce circuit après avoir remis dans le pack que j'utilise ce qui se fait de mieux pour ce circuit. Monaco Rocks plus quelques autres petits addons de derrière les fagots qui rendent cette piste magnifique à défaut d'être très agréable à arpenter, difficulté extrême oblige.

 

A cette occasion je fais quelques tours à l'arrache dont un qui n'est pas mal du tout puisque je signe un 1.31.78 soit un temps à 9 centièmes seulement de mon pb-embrayage. Ca promet !

 

La semaine suivante, le mercredi, faute d'avoir pu rouler lors du training Planète à cause d'un Pc récalcitrant je suis allé faire quelques tours sur le serveur F1 Legends pour ne pas perdre complètement ma soirée. Et là, miracle, je fais un temps entre 1.30.9 et 1.31 soit une amélioration de plus de 7 dixièmes de mon pb-embrayage. Enorme ! Malheureusement mon Pc ne m'a pas laissé tranquille bien longtemps et me voilà éjecté du serveur alors que je roulais avec Hervé Sabathé. J'arrive à y revenir mais hélas, entre temps, d'autres pilotes sont entrés et mon temps ne s'est donc pas gardé. J'ai enregistré mon replay mais la soirée est gâchée et c'est comme si je n'avais rien fait.

 

Le lendemain jeudi il faut donc y retourner puisque la course est dans trois jours. Et là c'est hallucinant : j'arrive à faire encore mieux avec plusieurs tours entre 1.30 et 1.31 mais surtout un incroyable 1.29.94. L'ancien pb-embrayage est ridiculisé mais surtout même mon très vieux pb palette de 1.30.32 est tombé et bien tombé. Youhou ! Cerise sur le gâteau, la barre psychologique des 1.30 est tombée aussi. Je n'en reviens encore pas et pourtant je ne suis pas, mais vraiment pas un hotlapeur. Ca fait quand même drôlement plaisir. En revoyant le replay on voit que je suis au max de partout avec même, entre autre, une petite bordure avant la gare mais ça passe partout sans aucune irrégularité. Le pb peut être validé.

 

Tout ça me place du coup assez haut dans la hiérarchie, assez haut en tous cas pour éviter peut-être le dernier serveur. A suivre...

 

Le vendredi et le samedi je ne suis pas en état de rouler alors je laisse tomber, il vaut mieux garder des forces pour le dimanche. Au final c'est confirmé, on va être une cinquantaine et je suis l'avant-dernier du serveur deux où la barre était donc à 1.30. Youpi !

 

Ca c'est ce que je pensais dans un premier temps. On est en fait cinquante-deux sur quatre serveurs et je suis bien sur le 3 mais donc plutôt au milieu, 8è sur 13 pour être précis ce qui n'est pas du tout la même chose. Au lieu de faire une course de charognard en fin de peloton je vais être en bataille au milieu et là ça change tout. Ca promet de ne pas être de tout repos.

 

Les essais ne se passent pas très bien vu que je les entame avec près de 10 minutes de retard suite à d'habituels problèmes informatiques. Neuf tours seulement dont six dignes de ce nom à cause aussi d'un pribluda qui me donnait des infos totalement fantaisistes ce qui m'a valu d'avoir bien du mal à gérer le trafic même si nous n'étions que 13 en pistes.

 

Résultat, j'ai dû gêner pas mal de monde bien malgré moi et surtout je n'ai pas pu vraiment jouer ma carte après des préquals plutôt réussie. 1.31.6 c'est très loin de mon 1.29.9 mais finalement conforme aux préquals en terme de position, 8è aux préquals et aux essais. Ceci dit, Avec Olaf Lehman en 1.29.8, Jean-Luc Vidal en 1.30.3 et Michèle Bonnard en 1.31.3, j'aurais du pouvoir m'intercaler en 5è ou au moins en 6è position devant Michèle et, là, toute ma course en aurait peut-être été changée. A posteriori je me dis même qu'un podium était jouable derrière Richard et Rolf, intouchables, Hervé, Olaf et Jean-luc ayant abandonné en cours de route. Pour moi qui suis souvent assez près aux essais de mes temps des préquals, il y a de quoi nourrir quelques regrets. Mais n'anticipons pas...

 

 

Sur la grille je me retrouve donc au niveau de l'épingle, sur la seule place où on ne voit pas du tout le pilote qui précède. Il faut que j'appuie sur le bouton qui permet de tourner la tête à droite pour le voir démarrer. Ca n'aide pas à faire un bon départ même si ici plus qu'ailleurs il faut avant tout partir en y allant mollo.

 

Les premiers tours se passent sans incidents même s'il y a beaucoup de tension car je suis toujours très près de Gianni Alvaro qui peine un peu à relancer sa lourde Brm dans les courbes. Je ne prends pas de risque pour essayer de le doubler afin de ne pas nous mettre en danger tous les deux mais je me fais quand même une frayeur à un moment où il freine un peu plus tôt que d'habitude. Derrière nous David Rainier puis Gilles Sounier peuvent peut-être aller plus vite que nous mais ils ne font pas les idiots et attendent de voir comment les choses vont tourner.

 

Au 12è ou 13è tour je heurte le rail à la sortie du tunnel mais je peux continuer sans perdre de place, Gilles restant prudemment derrière moi. Juste après, à la sortie de la chicane du port, c'est Gianni qui va heurter le mur de paille à gauche. Il rebondit vers la droite mais se récupère avant de heurter la paille de l'autre côté et revient vers le centre de la piste. Alors que j'ai cru pouvoir passer à sa gauche je me rends compte trop tard que finalement ça ne va pas être possible. J'ai beau freiner comme un dingue, rien a faire. C'est l'accident et Gianni va voler plus loin. Dans le choc je me retrouve face aux pilotes qui arrivent et Gilles ne peut pas m'éviter.

 

Tristan Lefèvre passe, suivi de David et ils continuent derrière Gianni qui a pu repartir. Ils sont les grands bénéficiaires de l'accrochage alors que Gilles est, avec moi, le grand perdant. Il repart 10è et moi 11è. Mon moteur à beaucoup souffert mais je n'aurais guère le temps de m'en plaindre puisque je vais encore rouler un ou deux tours avant qu'il ne me lâche définitivement. Je quitte la piste à regret car même si j'étais vraisemblablement moins rapide que David et Gilles j'aurais peut-être pu obtenir une 5è ou une 6è place vu le nombre d'abandons, voire même un podium comme évoqué plus haut.

 

Allez, maintenant, direction Mosport, sous la pluie, course que je redoute au plus haut point, plus peut-être même que Monaco, justement, c'est dire.

 

 COURSE 102 - 03.04.11 - F1 LEGENDS - MOSPORT RAIN

Toc toc toc, il est jeudi ! Il est temps de se réveiller et de commencer à s'entraîner pour la course qui a lieu dans trois jours. Course à Mosport et sous la pluie, en plus. Une belle tannée en perspective.

 

Les premiers tours de roues sur le serveur F1 Legends sont hasardeux mais finalement c'est faisable. Il faut juste envisager les séances de roulage d'une autre manière. Michel Fournié m'a donné un bon conseil : faire un seul run sur la demi-heure en partant donc avec pas mal d'essence pour que les pneus puissent chauffer un peu. Je n'ai pas vraiment réussi à faire chauffer les pneus mais je suis parti comme si j'étais en course et j'ai réussi à tourner une demi-heure sans une sortie de piste (si je me souviens bien), en tous cas sans faire de reset ou abîmer la voiture.

 

Evidemment dans ces conditions on est un peu sur des oeufs sous cette pluie et sur cette chaussée glissante mais les chronos descendent quand même petit à petit. Je fais un 1.30.35 en Ferrari mais comme me l'a dit Michel la puissance déboule vite sur cette voiture ce dont je ne suis guère conscient bien que je n'utilise qu'elle. Là c'est flagrant, sur cette piste si glissante, elle n'est guère à l'aise alors que sur le sec c'est un plaisir.

 

Alors je me lance à tester la Brabham, il parait qu'elle va bien sur cette piste. Ses dimensions sont plus modestes, je le constate en regardant sa fiche dans le jeu mais surtout elle rend une cinquantaine de chevaux à la Ferrari pour un poids à peu près égal. Effectivement je suis tout de suite plus à l'aise en piste et mon meilleur chrono après une nouvelle séance d'une demi-heure non-stop s'établit à 1.29.54. Je refais 8 tours peu après et signe deux fois de suite 1.29.23. J'avais même mieux lors du deuxième de ces tours mais je foire un peu le dernier partiel. J'ai 1.28.72 de potentiel ce qui est vraiment prometteur. Il me semble que je vais pouvoir accrocher le serveur trois s'il y en a quatre même en en restant là et en ne passant pas sous les 1.29.

 

Vendredi je suis déguenillé, pas moyen de rouler. Samedi ça va un peu mieux mais je préfère ne pas rouler, on verra bien dimanche si je suis en état. Ma jambe droite n'est pas au top et surtout ma pédale de frein donne des signes de faiblesse depuis plus d'une semaine. Pas moyen de freiner correctement, il me faut appuyer dessus comme un sourd et surtout grandement anticiper les courbes sous peine de gros ennuis. Dommage car il y avait du coup sûrement mieux à faire niveau chrono sur cette piste qui ne me convient pourtant guère. Beaucoup trop glissante.

 

Dimanche soir, voici la course. Mon pédalier est toujours dans le même état, je ne me suis pas penché sur la question. Il faudra donc faire avec un côté droit peu performant, pédale de frein récalcitrant et jambe à la ramasse. Mon Pc fonctionne toujours aussi bien et je démarre donc les essais avec dix minutes de retard. Je ne peux faire une seule session et sort d'un premier run de 4 tours avec un 1.31.8. Bof, bof. Je repars pour 6 tours et sors un 1.30.1 puis dans le dernier tour enfin un 1.29.7. Pas trop mal finalement puisque je me retrouve à une demi-seconde de mon meilleur temps des préquals. Me voilà quatrième sur la grille alors que Benoit Souriau (1.28.8) et Thierry Cassagne (1.29) étaient inateignables dans les conditions du moment. J'aurais peut-être pu battre Michèle Bonnard (1.29.4) mais finalement je n'ais pas trop de regrets.

 

Sur la grille je me fais une petite frayeur : pendant quelques secondes tout le monde disparaît à ma vue. Je suis en train d'être déco. Heureusement très rapidement tout le monde est là, je suis sauvé. Le petit train démarre et je reste prudemment à ma place après m'être placé un instant à l'intérieur et aux côtés de Michèle. Les premiers tours se passent sans soucis mais au 3è tour Michèle griffe un peu une bordure et part en taq jusqu'à frôler la glissière qui sépare les stands de la piste. Je peux passer à sa gauche sans encombre. Ouf ! Michèle repart dans mon sillage et deux tours plus tard c'est moi qui vais me payer une petite glissade dans un rail et Michèle reprends sa troisième place. Je repars et heureusement la voiture n'a rien.

 

La suite de la course sera essentiellement constituée d'une poignée de drapeaux jaunes et le dépassement de quelques attardés sans trop de soucis. Un évitement d'Eric Daon quand même, qui repartait après un accrochage avec Benoit Terlain. Heureusement que le flagman avait bien fait son boulot car on était au virage 2a et que là c'était dangereux. Au bout d'un gros quart d'heure je repasse Michèle qui abandonne et me voilà bien installé sur le podium. Reste à tenir jusqu'au bout et ça ne va pas être facile avec cette pédale de frein qui peine à faire son office.

 

Peu après la mi-course je suis allé voir ce que donnait la Brabham en tondeuse mais sans perdre trop de temps cependant et sans me faire trop peur. Le tour suivant j'ai laissé Eric Daon se dédoubler car je n'étais pas trop bien. Dans la foulée Benoit Terlain nous a fait une belle frayeur en traversant la piste après s'être sorti mais on a pu passer quand même sans bobo.

 

Aux deux tiers de la course me voilà second après l'abandon de Benoit Souriau et il me reste à gérer car devant Thierry Cassagne à une bonne avance et Tristan Lefèvre est loin derrière. Le problème c'est que je faiblis de plus en plus et ce dernier revient à un rythme qui n'a rien à voir avec les essais. En toute fin de course j'ai Eric en visu, toujours avec son tour de retard et Tristan de plus en plus gros dans mes rétros. Il était temps que la course se termine et malgré une tentative dans le dernier virage où Tristan à essayé de passer et où nous nous sommes accroché j'ai pu garder toutes mes roues et finalement rejoindre la ligne après un peu de hors piste et sauver ma deuxième place. Sûrement une des courses les plus dures que j'ai pu vivre, si ce n'est la plus dure.

 

Allez, direction Oran Park où les choses devraient être plus faciles, assurément. J'espère d'ici là avoir réglé mes problèmes de freinage.

 

 COURSE 103 - 10.04.11 - PLANETE GPL - ORAN PARK

Au commencement était le test. Du test de ce circuit, effectué le 20 octobre, me restait l'impression d'un circuit sympathique mais diablement torturé. Comme si Sandown avait été revu et corrigé par un maboul. Oran Park, jusqu'à sa disparition l'an passé, était le dernier circuit avec Suzuka à s'afficher "en 8".

 

Le 30 mars il était temps de passer aux choses sérieuses avec le premier training. Malheureusement je n'étais pas en état de rouler et j'ai donc du faire l'impasse sur cette première séance d'entraînement.

 

6 avril, deuxième training mais je ne suis pas tellement en jambe. Je suis repassé au débotté à deux pédales en affectant la pédale d'embrayage à la fonction de frein, la pédale de frein de mon pédalier Fanatec donnant des signes de faiblesses depuis quelques temps. Ce changement demande un temps d'adaptation et les essais ne sont pas concluant malgré l'usage de la Brabham qui pouvait bien aller ici. Un retour au bureau windows en toute fin d'essais m'a privé de la course. Mes problèmes informatiques se poursuivent.

 

Vendredi 8 je fais un petit essai en off avec la Brabham mais mes chronos sont médiocres avec un meilleur temps en 1.16.4. Je valide finalement la Ferrari préférant tabler sur ma connaissance de la voiture.

 

Dimanche en début d'après-midi je me fais une petite course de huit tours avec les AI et ça se passe plutôt pas mal. J'ai remis le pédalier de mon G25 et me revoilà à l'embrayage. Il me faut retrouver mes marques car les deux pédaliers sont très différents mais au moins celui-ci répond bien. Le frein même un peu trop bien. :) Je fais un 1.15.2 c'est toujours faible mais au moins ça progresse un peu.

 

Le soir, lors des essais, j'ai de meilleures sensations mais mon 1.13.7 me met encore loin des autres, tous sous les 1.13. Seul Tom Guérout s'élance derrière moi (13è) sans avoir pu participer aux essais. Il n'a pas son matériel habituel et le savoir "sur mes talons" sur la grille me rend un peu nerveux. Je sais que je dois le laisser passer pour qu'il puisse faire sa course normalement mais je veux aussi essayer de ne pas perdre le contact tout de suite avec Michèle Bonnard et Philippe Barbé (qui fait son retour).

 

Pendant la course je ne suis pas trop mal puisque je fais même deux tours (6 et 7è) pas loin de mon chrono des essais avec 1.13.8 et 1.13.9. Malheureusement j'ai aussi des tours 12, 14 et 15 pas terribles en 1.19, 1.21 et 1.20. Au bout de quelques tours je suis neuvième, après l'abandon de Tom et le carton entre Titi Douet Jean-Luc Vidal. Il ne m'est pas arrivé grand chose dans cette course à part revenir d'assez près sur Philippe Barbé après une dizaine de tours sans pouvoir le rejoindre cependant.

 

Malheureusement mes ennuis informatiques ne sont pas derrière moi et au bout d'une vingtaine de tours je me suis retrouvé avec un énorme freeze dont même l'habituel ctrl-alt-sup ne m'a pas sorti. Dommage, il était écrit que je ne devais pas boucler la boucle à Oran Park.

 

Allez, on pense à la suite. J'espère que ça va mieux se passer à Kyalami, un circuit qui d'habitude me réussit plutôt bien

 

 COURSE 104 - 17.04.11 - F1 LEGENDS - KYALAMI

Arrivée à Kyalami pour ma quatrième course sur ce circuit après une épreuve où j'ai connu l'abandon sur "panne informatique". Ce circuit m'a déjà bien réussi avec une deuxième place en 2008 mais surtout une course mémorable sur l'avant-dernier serveur en 2009 à l'issue de laquelle j'avais fini aux pieds du podium sur les talons de Gianni Alvaro.

 

Jeudi c'est traditionnellement mon jour d'entraînement pour les courses F1 Legends. Le training Planète à généralement eu lieu la veille et il est temps de s'y mettre. Je n'ai plus la tête que vers la course du dimanche. Je fais une quinzaine de tours et sort un 1.22.2 avec un potentiel de 1.21.8 alors que mon pb à l'embrayage est de 1.21.7 (pb absolu 1.21.4). A Kyalami pas besoin de faire trois cent tours pour être vite proche des ses meilleurs chronos. En tournant un peu plus j'aurais peut-être pu aller titiller mon pb-clutch mais comme je ne suis guère en phase de progression en ce moment, j'en reste là. Comme souvent ma séance du jeudi sera la seule et je n'ais finalement pas de regret car le ticket d'entrée pour l'avant-dernier serveur se trouvait sous les 1.21.6.

 

Comme souvent ces derniers temps mon informatique me joue des tours et je n'accède à la piste que bien des minutes après tout le monde, de quoi faire seulement 6 tours lancés. Je ne fais qu'un 1.23.3 sans avoir pu trouver un bon rythme et donc bien loin de mon chrono des préquals. A mes côtés sur la 4è ligne de la grille il y a Tony Shadow, comme moi en Ferrari, qui a fait, lui, un 1.23.6. Devant on trouve Yves Perrin et Pierre Demarle qui sont en 1.23.2 et 1.23.1 en Honda et Lotus. En deuxième ligne Alessandro Neone et Tristan Lefèvre, tous deux en Eagle, en 1.22.3 et 1.22.2. J'aurais pu me trouver là en faisant de bons essais. Sur la première ligne Thierry Cassagne et sa Lotus en 1.21.9 et, intouchable, François Fk en 1.21.1 au volant de son Eagle.

 

Je retrouve donc Thierry, Tristan, Yves, Pierre, Tony, François et Alessandro mais aussi, plus loin sur la grille, Eric Daon -qui se fait appeler désormais Shunji Asunaru depuis qu'il ne se nourrit plus que de sushis et de saké- Benoit Terlain, Jean-Luc Mouton et Djee qui étaient en piste avec moi sous les trombes d'eau de Mosport au début du mois. En gros quasiment toute la joyeuse troupe du radiateur de fond de classe est là. Seule ou presque manque Michèle Bonnard qui a su s'arracher pour obtenir le visa pour le serveur 2. Mais on sait bien que les filles sont souvent des élèves plus appliquées...

 

Au tombé du drapeau je m'élance prudemment mais dépasse Yves Perrin et me cale derrière Pierre Demarle.

 

Au 3è tour ce dernier sort un peu large d'une courbe et je le passe à l'intérieur. Me voilà 5è. Je poursuis Alessandro et le rejoins au 7è tour. Au tour suivant, il heurte légèrement une bordure et se transforme un temps en jardinier. J'en profite pour passer et me retrouver 4è.

 

Au 9è tour je suis de près Thierry mais il finit par s'échapper. Trois tours plus tard je reviens sur François qui était en tête mais s'est sorti. J'ai une bonne avance sur Tony qui a passé Yves. Je démarre donc le 13è tour avec seulement 3 secondes de retard sur François et 15 d'avance sur Tony.

 

Je ne le vois pas mais Thierry se sort légèrement et continue alors que François et moi ne sommes pas loin. Je me méfie à la vue du drapeau jaune qui signale la sortie de Thierry qui garde cependant sa deuxième place.

 

Au début du 15è tour je suis 4è à 13 secondes du leader, Tristan. Au tour suivant je vais inspecter l'herbe de près à Jukskei sweep mais je m'en sors sans bobos. Quelques secondes plus tard je rate un 2è freinage et manque de m'envoler sur un talus de Clubhouse bend. Je décroche des trois leaders. Eric est désormais 5è mais à 20 secondes au début du 18è tour.

 

Thierry est désormais en tête mais Tristan et surtout François se sortent et me voilà 3è. François revient vite sur moi et j'en rate à nouveau un freinage. Je tape encore plus fort et François repasse. Heureusement la voiture n'a rien. C'est presque un miracle. Malgré tout ça je suis toujours à 13 secondes du leader et j'ai une marge de 15 secondes sur Eric. Je me sors encore à moitié. Décidément je ne maîtrise plus du tout ces deux freinages.

 

Au 23è tour je prends un tour à Djee. Devant, François à repris le large. Au 26è tour il se sort à nouveau. Je ne le sais pas et je me méfie à la vue du drapeau jaune qui m'est présenté. Je suis en fait encore à 9 secondes de lui.

 

Au 32è tour je reviens sur une voiture mais c'est Pierre à qui je prends un tour. Je le passe au tour 34 mais me loupe au tour suivant au bout de la ligne droite des stands. Je me retrouve sur la pelouse, à l'intérieur de Crowthorne corner. Je peux cependant continuer sans soucis.

 

Au 37è tour Thierry est revenu sur Tristan mais il se sort au même endroit que moi peu avant. François le passe et Djee se dédouble. En repartant derrière lui Thierry rate le virage suivant et va heurter les rails de protection à Barbeque bend. Il perd ses deux roues du côté droit et me voilà donc 3è sans le savoir tout de suite. Nouveau drapeau blanc mais je ne vois rien. Après les stands c'était la voiture de David Rainier mais elle est déjà enlevée quand j'arrive.

 

Au tour 40, à nouveau un drapeau jaune. Que se passe-t-il encore ? C'est Djee qui repart. Je passe et suis alors à plus de 20 secondes de François, second. Peu après François et Tristan s'accrochent et ce dernier perd une roue. Au tour 42 François se sort à nouveau mais je n'en sais rien. Nouveau drapeau jaune. Il recommence à peine reparti. Je le vois mais ne réalise pas immédiatement que c'est lui. Dans la tension des derniers tours je crois un bon moment que c'est un retardataire.

 

Au début du 43è tour je ne suis qu'à 4 secondes de lui. Dans les derniers tours je reviens encore plus près mais il est trop tard pour le hold-up parfait et je termine second à 2 secondes du vainqueur.

 

Un bien beau résultat surtout au vu de mes performances et des sorties de piste mais la Ferrari était incassable et rien ne semblait pouvoir me contraindre à l'abandon.

 

Allez, je pense maintenant à la prochaine course qui aura lieu sur le circuit d'Opatija. Cette piste que j'ai déjà pu arpenter pour le championnat Planète devrait s'avérer être un challenge beaucoup plus compliqué.

 

 COURSE 105 - 3.05.11 - F1 LEGENDS - OPATIJA

Jeudi 28 avril, il est temps de se pencher sur la course d'Opatija qui aura lieu dimanche chez F1 Legends. Je ne suis heureusement pas en terra incognita avec ce circuit puisqu'on y a roulé en février pour le championnat Planète. J'avais pu faire les essais mais pas la course à cause de problèmes informatiques récurrents mais j'avais quand même préparé un peu cette course. Je commence par deux sessions en off contre les AI en mode novice (15 mn d'essais puis 4 tours de course). J'ai pris la Brabham car je me dis qu'ici ça m'ira peut-être mieux que mon habituelle Ferrari. Moins large, moins puissante, j'imagine qu'elle conviendra peut-être mieux à cette piste étriquée. Les premiers scores sont mitigés : 2.09.5, comment ais-je pu faire deux tours sous les 2.07 en février ?

 

Je laisse tomber et reprends le volant quelques heures plus tard. Là, ça va déjà mieux avec un 2.07.3 mais il faut quand même batailler pour un temps comme ça. Mais comment font ceux qui sont sous les 2 minutes ? Mon potentiel est de 2.06.1. Par curiosité je me fais une session avec la Ferrari et les temps sont assez similaires : 2.07.3 et 2.06.0 de potentiel mais moins de régularité pendant la course. 2.11.x, 2.09.x, 2.11.x lors des trois tours lancés contre 2.08.5, 2.08.2, 2.08.4 avec la Brabham. Allez, demain séances en on, je pense garder la Brabham dans l'optique de la course. Prudence, prudence.

 

Premiers pas sur le serveur en ligne, la séance est bien entamée mais j'ai plusieurs retour bureau, rien à faire de bien. Deuxième séance, je ne peux faire que 7 tours comptabilisés mais je désespère de faire un tour sous les 2.07 vu que je ne passe même pas sous les 2.08. Je suis frustré et énervé surtout que je sais que la barre du serveur 2 est à ma portée. Encore faut-il aller le faire ce 2.06.x. Troisième séance, je commence à piger certains trucs. Freiner plus, relancer plus et mieux. Ca passe fin mais la Brabham avec le setup de Rouen (Chris Moses comme d'hab) va très bien ici. On ne se gène plus avec Michel comme dans la séance précédente et voilà le tour miracle : 2.05.8. Oublié le potentiel de 2.06.1 et cette barre de 2.07 à casser en on. Je n'avais fait que deux tours en 2.06.x en février mais là c'est autre chose. J'en suis tellement abasourdi que je suis à deux doigts d'arrêter ma séance là. Heureusement, je me ressaisis et je continue. Bonne idée car après un 2.09 pour reprendre mes esprits je sors un incroyable (pour moi) 2.05.1. Ouch ! Je continue et après un tour foiré je fais un 2.06.5 mais surtout un tour de confirmation de mon tout nouveau pb avec un 2.05.3 qui clôture bien la séance. Il est temps de laisser là le volant et savourer ce chrono qui devrait m'assurer une place sur le serveur 2. Yeepee !

 

Dimanche soir, l'heure fatidique de la course a sonné mais mon Pc n'en à cure, comme bien souvent. Il ne veut rien savoir et me le fait bien savoir : lenteur extrême, retour bureau, impossibilité de se connecter, tous ces désagréments savamment mixés jusqu'à ce que j'arrive enfin au jeu alors que les essais se terminent ou presque et que mon pédalier n'est plus détecté. Je dois faire mon deuil de cette course. Bis repetita après avoir eu un peu les mêmes problèmes sur ce circuit quelques semaines auparavant pour le championnat Planète.

 

Plus tard dans la soirée j'apprends qu'il y a eu aussi un problème général sur les serveurs et que la course sera rejouée mardi. Pourvu que ça se passe mieux pour moi.

 

Confortablement nichée au milieu du serveur 2 (sur 3) à l'issue des préquals, dimanche, me voici pour mardi en avant-dernière position, certains pilotes ayant pu améliorer leurs chronos le lundi, d'autres ayant rejoint le troupeau et d'autres l'ayant quitté, ne pouvant rouler ce mardi (un bon nombre parmi ceux ayant fait de moins bons chronos que moi). Je mesure l'importance d'avoir bien amélioré mes temps les jours d'avant et mon 2.05.1 me permettant finalement d'éviter le serveur 3. Mes chronos de février n'auraient pas suffit, La barre pour le 2 étant à 2.06.5.

 

Ce mardi soir mon Pc à l'air d'être coopératif, je vais peut-être enfin pouvoir faire des essais normaux et une course correcte. Les premiers tours ne sont pas terribles. Je ne suis pas pris dans le trafic mais j'ai l'impression d'être mal installé. Trop loin du volant, assis sur une fesse, j'exagère un peu mais en gros c'est ça. Au bout de quelques tours j'arrive quand même à faire un 2.06.2. Ce n'est pas génial mais ça reste honorable. J'essaie de me positionner un peu mieux mais la suite des essais n'est pas fabuleuse pour autant. Au total je ne fais que neuf tours comptabilisés mais je termine quand même par un 2.05.9. L'honneur est sauf, j'ai passé les 2.06 même si je suis quand même à près d'une seconde de mon temps des préquals. Conformément aux préquals je réussis l'antépénultième chrono, Eric Daon et David Rainier ayant raté leurs essais avec 2.09.4 et 2.10.7. Devant moi Maxime Lenclen et Gianni Alvaro ont fait 2.05.2 et 2.04.9. Pas trop de regret, donc, de n'avoir pas plus collé à mon pb.

 

Le départ et le premier tour se passent bien, tout le monde est prudent. J'arrive à suivre Gianni Alvaro et, derrière lui, Maxime Lenclen qui ne peut le doubler pour l'instant. Derrière moi il y a déjà un petit écart avec David Rainier. Je boucle le 2è tour à deux secondes de Maxime et avec trois d'avance sur David.

 

Au 4è tour Hervé Nicolas a abandonné et me voilà 11è. Au 7è tour c'est Maxime Lenclen qui disparaît du classement en s'embourbant dans des bottes de paille, juste avant Bivio, et me laisse sa 10è place. Je passe sans trop de frayeur même si c'est étroit et dangereux ici et continue de suivre Gianni qui en profite pour me grignoter une seconde. David est à une dizaine de secondes derrière moi et tout va bien, je tourne entre 2.08 et 2.10.

 

Au 9è tour je suis à deux doigts de me lourder dans Ljubljanska cesta mais je me récupère in extremis. Gianni creuse un peu plus l'écart. J'ai cinq secondes de retard sur lui à la fin du tour et plus que cinq d'avance sur David. Toujours à Ljubljanska c'est JH Delobel qui va manger de la paille. Je ralentis fortement car j'ai peur qu'il s'en extrait et revienne vers le centre de la piste. Je passe mais David réapparaît dans mes rétros. Me voilà 9è à la fin du 10è tour avec près de 12 secondes de retard sur Gianni et plus que 2 d'avance sur David.

 

Les tours 11 à 13 vont être mes meilleurs avec des chronos en 2.06 et 2.07. A la fin du tour 12 je suis à 8 secondes de Gianni et à nouveau à 6 devant David. Yoel et Antoine De Mautor ont abandonné et je suis 7è. Au tour suivant, je reprends encore 3 secondes à mon prédécesseur et 2 à mon poursuivant. A mi-course je suis donc 7è avec 4 secondes de retard sur Gianni et 9 sur David.

 

Au tour 16 je me loupe un peu après Opatijska mais j'arrive à ne pas me sortir. Je ne perds même pas de temps sur le tour sur Gianni. Emmanuel Vega a abandonné et me voilà 6è. De quoi se motiver et s'accrocher. Au 19è tour Gianni se loupe dans les esses après Crnikovica et je le vois à nouveau. Je boucle ce 19è tour avec seulement une seconde de retard sur Gianni. David a encore lâché du temps en laissant passer Rolf Halbheer qui lui prenait un tour.

 

C'est à ce moment là de la course que ça commence à moins bien se passer pour moi. Je tournais en 2.09 jusqu'au 18è tour et ensuite je vais tourner en 2.12. J'ai l'impression que les contacteurs de mon levier de vitesse renâclent un peu. La 5è que je ne passe que dans la ligne droite qui précède Bivio ne passe plus qu'en décomposant vraiment bien le mouvement. La 3è passe assez mal aussi mais ça n'est pas si problématique et même la 4è passe mal une fois de temps en temps. Il va me falloir composer avec ça jusqu'au bout et je vais donc perdre, en gros, trois secondes par tour jusqu'à la fin.

 

Dans le 20è tour Rolf, le leader, apparaît dans mes rétros et je me loupe un peu dans les esses avant Preluk. Je le laisse passer à la fin du tour, dans la ligne droite des stands. J'ai à nouveau quatre secondes de retard sur Gianni et plus que sept de marge sur David. Au début du 22è tour Rolf a passé Gianni et nous voilà regroupés : Gianni est 5è, je suis 6è avec 2 secondes de retard sur lui et David n'a plus que 2 secondes de retard sur moi. David qui est bien présent dans mes rétros désormais se voit pousser des ailes vu que je tourne en 2.12 et, étant en train de m'écrouler, je préfère le laisser passer dans la ligne droite des stands.

 

23è tour, après Rolf c'est Camille Spada qui revient sur moi pour me prendre un tour. Malheureusement pour lui, avant de faire la jonction, il se loupe entre Opatijska et Preluk et doit abandonner. Me voilà à nouveau 6è. Au début du 25è tour j'ai désormais 12 secondes de retard sur David. Derrière moi, pas de menace, mon poursuivant étant rattrapé par Gianni et David, j'ai donc presque un tour de marge. Il me faut maintenant tenir le coup et aller chercher cette 6è place finalement sympathique. Je fais les tours suivants à mon train de sénateur en 2.12, 2.13, toujours handicapé par ma boîte de vitesse récalcitrante.

 

Au 29è tour, Eric Daon se plante à Crnikovica et je lui prends un tour alors que David Rainier et Gianni Alvaro s'accrochent à Ljubljanska cesta. Avant Bivio je passe Gianni qui est au ralenti et va abandonner quelques secondes plus tard. A Opatijska j'ai à nouveau David en visuel mais je suis quand même encore à près de 8 secondes de lui au début du dernier tour. Il était quand même temps que la course se termine car j'ai fais les deux derniers tours en 2.17 et 2.16 et je termine donc avec 12 secondes de retard sur David. Cinquième c'est finalement pas mal payé mais je regrette quand même d'avoir connu quelques problèmes mécaniques qui m'ont empêché de battre David, chose qui m'était impossible depuis bien longtemps.

 

Allez, je pense déjà à la prochaine course à Palermo ou ça ne devrait pas être de la tarte non plus. J'espère que je serais moins déshydraté qu'à Opatija où là j'ai atteins des sommets de ce côté là en ayant pourtant beaucoup bu avant la course.

 

COURSE 106 - 8.05.11 - PLANETE GPL - PALERMO

Mercredi 27 avril, il est temps de commencer à s'entraîner pour ce circuit vraiment pas facile. Problèmes informatiques, comme d'habitude, du coup je n'arrive à participer qu'à la course après avoir bataillé pendant tous les essais. Mon meilleur chrono n'est pas terrible avec 2.07 en Ferrari. Il va me falloir assurément sur le métier remettre mon ouvrage.

 

Le 4 mai j'ai choisi la Brabham me disant que ce circuit serait plus facile à arpenter avec une monture un peu plus maniable et un peu moins puissante, comme à opatija. Ayant pu faire tous les essais, contrairement à la semaine précédente, mes chronos s'améliorent et je signe un 2.05.65. J'améliore encore pendant la course de cet entraînement avec un 9è tour en 2.04.1.

 

Le vendredi je me fais une petite séance avec les AI, histoire de "faire mes gammes". Je fais un 2.03.8, puis un 2.03.3 au 4è et dernier tour. La Brabham me va bien décidément et je prends mes marques petit à petit sur ce circuit plutôt dangereux où une multitude de bottes de pailles guette le moindre faux pas.

 

Dimanche 8, ça y est, c'est jour de course. Pas trop de stress, je n'ai pas trop d'ambition sur cette course vue la nature du circuit et le plateau présent. J'espère juste pouvoir être de ceux qui verront le drapeau à damier. Nous sommes 15 petits gnomes et une schtroumpfette prêts à en découdre sur l'asphalte dans le bruit et la fureur. Une nouvelle fois je peux faire les essais en entier, ce qui me change de toutes ces courses où je passais plus de temps à rejoindre le serveur plutôt qu'à essayer d'avoir une bonne place sur la grille de départ.

 

Au total je ne fais que trois tours sous les 2.06 mais surtout un 5è tour miraculeux en 2.02.7. Sauf erreur c'est la première fois que fais mon pb lors des essais, le jour de la course. Ça fait plaisir même si ça ne change pas ma place sur la grille, David Rainier signant un 2.02.2 alors qu'Emmanuel Vega est, à ma grande surprise, derrière moi (et loin) en 2.04.2. Philippe Barbé, Gianni Alvaro, mon coéquipier (autre surprise) et Michèle Bonnard suivent alors que les meilleurs sont sous les 2 minutes, mon team leader, Tom Guérout, signant même un 1.56.8.

 

Le drapeau vert s'abaisse et, trois places devant moi, Eric Libourel rate son départ alors que David Rainier doit l'éviter par sa gauche. Moi je garde bien ma la file, celle de droite, et je suis C Lefuret sans prendre de risque. J'en profite quand même pour passer David et Eric dans le même mouvement. Après avoir évité Eric, David prend de la vitesse et je préfère le laisser passer à ma gauche alors que dans son élan il passe aussi C Lefuret. A posteriori je ne regrette pas de l'avoir laissé passé. Je laisse aussi Eric reprendre sa place juste avant le premier virage.

 

Après Figueroa Alcorta David se loupe et C Lefuret ne peut l'éviter. Je passe et gagne deux places. Avant l'épingle de Dorrego, Emmanuel Vega se faisant pressant je préfère le laisser passer. Je suis 10è à la fin de ce premier tour, Titi Douet ayant abandonné après un accrochage avec Warm Up. Au 3è tour je me loupe après Andres Bello alors que je suis juste derrière Emmanuel. Je boucle le tour en 2.13 et David et Gianni sont revenus très près de moi. A partir de là je vais faire une bonne série en 2.05 et 2.06 jusqu'au 11è tour en 2.04. Je suis revenu au contact avec Emmanuel et mes poursuivants sont à près de 40 secondes.

 

Au début du 12è tour je me plante complètement à Intendente Bunge. Je m'en sors après une marche arrière mais perd plus de 15 seconde à l'occasion et boucle le tour en 2.23. A posteriori on peut considérer que cet incident me coûte une place au classement final. Dans la débâcle du moment je laisse passer Tom Guérout qui est le premier à me prendre un tour. Emmanuel a pris le large avec plus de 30 secondes de marge mais derrière c'est la débandade et malgré ma boulette j'ai aussi près de 30 secondes d'avance sur Gianni. A partir de là mon rythme est moins bon, j'ai perdu un peu confiance en moi et je tourne majoritairement en 2.08. Frédéric Blanchot me prends un tour peu avant la mi-course et je passe 7è après l'abandon de Michel Fournié. Il venait de passer aux stand mais n'a pas pu boucler un tour après son ravitaillement, peut-être victime de ses pneus froids.

 

Au 17è tour c'est Kram ortisseur qui me prend un tour. Au tour suivant Gianni grignote du terrain et n'est plus qu'à 15 secondes. Il va continuer à reprendre du terrain jusqu'au bout. A la fin du 19è tour Emmanuel s'arrête aux stands et mon retard repasse de 22 à 7 secondes. malheureusement je suis un peu cuit et je ne réalise pas tout de suite mais je ne suis, en outre, plus trop en état de pousser pour revenir sur lui un peu plus comme au début de la course. Au deux tiers de la course me voilà 6è, Jean-Luc Vidal ayant abandonné, puis 5è au tour suivant, Kram Ortisseur ayant malheureusement été déconnecté.

 

Au 25è tour Tom m'en met un 2è dans la vue. Il ne roule pas, il vole. Au 27è c'est Éric qui me passe comme une flèche. Je boucle les deux derniers tours à l'arrachée, en 2.12 et sauve ma 4è place en conservant à grand peine deux petites secondes d'avance sur Gianni. Je rate finalement d'assez peu la cerise sur le gâteau qu'aurait été une place sur le podium et une victoire sur Emmanuel puisque j'en termine avec moins de 10 secondes de retard sur lui.

 

J'ai quand même battu Gianni ce qui ne me semblait plus possible ces derniers temps au vu de sa progression. les PRR (Gianni, Tom et moi) finissons tous dans les points ce qui nous fait du bien pour le classement par équipe. Mon objectif de l'année pour ce championnat qui était d'aller chercher au moins un point est atteint ce qui est une belle satisfaction.

 

Allez, direction l'Angleterre pour une course dans le berceau de la F1 sur un circuit qui, en comparaison avec les deux derniers, ressemblera plus, là, à une séance de thalasso.

 

COURSE 107 - 15.05.11 - F1 LEGENDS - SILVERSTONE

Mercredi 11 mai, une fois n'est pas coutume il n'y a pas d'entraînement Planète. Je me lance donc sur celui de F1 Legends à Silverstone au lieu d'attendre le jeudi comme bien souvent. Je ne fais que quelques tours sur cette piste bien connue mais que je n'aime guère. Le tracé est très simple et la difficulté réside plus dans la présence de quelques murets bien piégeux et de bordures de piste qui peuvent provoquer bon nombre de sorties et de tête-à queue.

 

A ma grande surprise je réussis dès la première séance (7 tours) à faire au 3è tour un 1.30.96 qui me permet de battre de 2 centièmes mon pb-embrayage. Bon début mais je sens que j'en ai encore sous le pied. Je ne suis pas trop mal ce jour là et je décide donc d'essayer d'enfoncer le clou. La deuxième séance est plus longue mais plus fructueuse aussi. Coïncidence inouïe, au 3è des 7 tours de ce premier run je refais exactement le même chrono au millième près. Après, je bats presque ce temps au 5è avec un 1.31.04. Bien motivé je repars pour un deuxième run et là, parmi les 7 nouveaux tours, je sors (au 5è) un surprenant 1.30.44. Ô joie ! Mon pb-embrayage vole en éclats et mon pb absolu (palette) à même failli y passer (1.30.36).

 

Toujours est-il que ce chrono me permet surtout d'être enfin sous le bench à l'embrayage sur ce circuit et surtout d'avoir bien repris contact avec cette piste mal aimée. Au passage mon potentiel précédent (1.30.00) tombe avec un 1.29.87. Encourageant ! Pour concrétiser et battre réellement cette barre des 1.30 il faudra s'y remettre sérieusement mais ce sera pour une autre fois. Les jours suivants je préfère ne pas rouler et me ménager. Je regarde un peu les chronos des autres concurrents et je vois rapidement que ma place sera vraisemblablement sur le dernier serveur. Moins facile de s'extraire des dernières places sur un Papy track. Au final ma première impression est la bonne, le dernier engagé du serveur 2 ayant signé un 1.29.34. Je ne me vois pas pouvoir faire un tel temps à l'heure actuelle.

 

Le dimanche, le soir de la course, je n'ai plus de problème informatiques, nouveau Pc oblige, mais je ne suis pas trop en jambe. Pour une fois les essais sont désastreux. Mon temps des préquals me mettait 6è mais là impossible de refaire un bon temps. Pas de problème de trafic ou autre mais je ne suis juste pas dans le coup et incapable de faire sous les 1.30.76 de Stikidu, le 6è du jour. Je dois me contenter d'un 1.31.5 soit plus d'une seconde de retard sur mon nouveau pb (clutch) du mercredi. Sur la grille, je me retrouve aux côtés de Michel Comello qui signe un 1.32.8. Juste derrière nous les chronos sont encore plus loin des premiers avec 1.33.1 et 1.34.4. Devant, on trouve Maxime Lenclen et Benoit Terlain qui occupent la 4è ligne avec 1.30.8 et 1.30.9 en Honda et Eagle. Autant dire que je suis mal embarqué pour bien figurer et aller chercher un top 6 voire un podium.

 

Au tombé du drapeau je m'élance plutôt bien, passe Benoît, placé à ma droite, et prends le sillage de la Honda de Maxime. A la fin de ce premier tour je suis toujours au contact alors que derrière le trou est fait avec une avance de 7 secondes sur Benoît. Dans le 2è tour, Thierry Cassagne, alors 5è, part à la faute à Stowe. Me voilà 7è mais j'ai rapidement Thierry sur les talons car il a pu repartir assez vite. J'attaque Maxime dans Farm straight et la phase de course est sympa. On passe Woodcote quasiment côte à côte. Je prends l'avantage sur la lourde Honda dans la ligne droite des stands et me retrouve 6è après Copse. Maxime à intelligemment décidé de me laisser aller seul à un rythme déraisonnable pour un début de course.

 

Je démarre le 4è tour pris en sandwich entre 2 Honda avec 2 secondes et demi de retard sur Stikidu et 1 et demi d'avance sur Maxime. Au 5è tour, à Copse, on prend un tour à Benoît, tanké sur le bas côté. Au 6è tour, entre Maggotts et Becketts, Hugues Walgraeve, 4è, se loupe et fait un taq à gauche de la piste, dans l'herbe. Il se relance mais on le passe à Becketts et me voilà déjà 5è.

 

Début du 8è tour, Stikidu casse son moteur et je le passe devant les stands sous les cris d'étonnement de la foule. Me voilà déjà 4è, après moins d'un quart d'heure de course, avec 2 secondes et demi d'avance sur Hugues. Devant moi François Fk est loin, à plus de 10 secondes. Aucune raison de faire l'idiot, surtout si tôt dans la course. Il est trop tôt pour commencer à gérer mais c'est quand même ce que je devrais faire : aller juste mon petit bonhomme de chemin en attendant que derrière Hugues et Maxime s'écharpent et que devant l'un ou l'autre fasse l'idiot pour aller cueillir, si possible, un nouveau podium. Mais au lieu de ça je ne sais pas ce qui me passe par la tête à Hangar straight. Je freine trop tard ou trop fort à Stowe, perturbé par ce levier de vitesse avec lequel les 5-3 ou 5-2 ne s'enclenchent parfois pas idéalement et je pars en travers au lieu de tourner. Je traverse la pelouse à gauche et ne parviens pas à ralentir la voiture. Je freine à mort même si c'est pour rien, étant en glisse totale, et dans un dernier réflexe relâche le volant pour que les roues ne se brisent pas sous le choc (vieux conseil aux effets jamais prouvés avec certitude). Las, le choc est violent et je perds ma roue arrière droite. Dommage, c'en est fini pour moi. Un podium qui s'envole, peut-être, et surtout un abandon de plus au palmarès.

 

Trop vite, trop fort, trop tôt. J'ai voulu aller plus vite que la musique et rouler dès le début à un rythme que j'étais incapable de tenir, si tôt dans la course. J'espère que ça me servira de leçon. Allez, pourvu que je sois plus à ce que je fais sur le circuit suivant, à Ladle.

 

COURSE 108 - 29.05.11 - PLANETE GPL - LADLE

Mercredi 18 mai, première séance d'entraînement pour la nouvelle course Planète à Ladle. C'est tellement catastrophique que je laisse tomber en cours de route. Rien à retenir de cette soirée. Le mercredi suivant, le moment est venu de s'y remettre sérieusement. Même si le circuit n'est pas difficile, il n'est plus temps de tergiverser, la course étant prévue pour le dimanche.

 

Je n'ai pas trop de souvenirs de la séance mais au vu du replay je constate que j'ai fais un 1.18.4 ce qui me place ce jour-là entre Lefuret (1.18.1) et Philippe Barbé (1.18.8). Le temps moyen de 1.20.4 et le médian de 1.19.5 sont largement battus mais vu le peu de chronos disponibles pour ce circuit peu testé ces temps de référence ne sont que peu significatifs. La course me permet de bien me mettre le circuit dans les pattes vu que je fini 5è des 14 pilotes présents lors de cette soirée d'entraînement après une petite demi-heure de course. Je suis à un tour de Titi, Pat, warm Up et KO, complètement au-dessus du lot tous les quatre mais je termine devant David Rainier ce qui est toujours une satisfaction car ça ne m'arrive plus très souvent.

 

Cette séance m'a surtout permit de tester pour la première fois l'Eagle, mieux calibrée pour ce circuit rapide (le plus rapide de la saison après Dolomiti) que la Brabham testée si minablement la semaine précédente. Je ne la trouve pas trop agréable en fait et, si on m'a dit de me méfier de son freinage un peu faible c'est surtout sa propension à voir l'avant vouloir passer derrière que je retiens et qui appelle ma méfiance. J'utilise pourtant le même type de setup que d'habitude pour cette nouvelle monture à savoir un Chris Moses (Monza en l'occurrence) en 85/30 dont la stabilité est la pierre angulaire.

 

Je n'ai pas l'occasion de rouler à nouveau d'ici le dimanche et voici donc le moment fatidique. Lors des essais je fais un 1.18.5 au 7è tour, correct par rapport à mes chronos précédents, mais sans plus. Au 14è et dernier tour j'arrive, un peu surpris, à battre mon pb avec un 1.18.16, ce qui ne m'arrive quasiment jamais les soirs de courses.

 

Le chrono est quand même bien modeste, surtout avec l'Eagle qui ne m'a donné guère d'avantage malgré sa vélocité légendaire, et je suis bon dernier des 14 engagés. David Rainier, C Lefuret, Philippe Barbé et Gianni Alvaro, mon coéquipier, me devancent en 1.17.5, 1.17.6, 1.17.76 et 1.17.78.

 

Même si je suis bien souvent en fond de grille, cette fois-ci je n'ai carrément pas à me préoccuper de ce qui peut se passer derrière moi puisqu'il n'y à personne. Le drapeau vert s'abaisse et nous voilà tous partis. Je suis sur la file de gauche derrière la Ferrari de Philippe Barbé. A droite il y a Gianni en Lotus et devant lui C Lefuret comme moi en Eagle. Il loupe un peu son départ et Gianni reste prudemment derrière lui. De mon côté j'en profite donc pour gagner deux places et prendre le sillage de Philippe, bien qu'avec quelques longueurs de retard, sûrement un peu troublé par ce qui se passait à droite. A mi-tour, au niveau de Sandbox, Lefuret se fait pressant et je lui laisse donc récupérer sa place, c'est plus prudent.

 

Dans le 2è tour, à Ninety second, je me laisse embarquer par le côté sur-vireur de l'Eagle et je pars en tête-à-queue comme je le redoutais. La course aurait déjà pu s'arrêter là mais je m'en sors bien finalement. Gianni passe et je repars à nouveau dernier pour entamer le 3è tour avec déjà près de 6 secondes de retard sur mon coéquipier. Au tour suivant j'ai encore perdu une seconde mais soudain c'est David Rainier qui est devant moi. 10è il s'est loupé à Chicane, au début du 4è tour et à perdu 3 places. Au début du 6è tour je suis quand même à nouveau à plus de 6 secondes de David qui est revenu sur Gianni. Les deux s'accrochent à Hill Approach et je passe donc Gianni pendant qu'il rejoint la piste. J'ai fait un 1.24.7 dans ce tour et j'ai donc perdu du terrain sur David avec dix bonnes secondes de retard au début du 7è tour. David prendra d'ailleurs le large petit à petit allant même jusqu'à me prendre un tour plus tard dans la course.

 

Entre temps Titi Douet et Tom Guérout se sont accrochés aussi et ont abandonné et je suis donc 11è. A partir de là je vais prendre ma vitesse de croisière (pour ne pas dire un train de sénateur) en 1.19 ou 1.20 voire parfois 1.21 jusqu'au bout. Au 13è tour c'est le début du balais des leaders. Kram Ortisseur ouvre le bal et me prend un tour. Derrière moi Gianni va rester longtemps à 3 secondes, parfois un peu plus, au gré des dépassements plus ou moins réussis des pilotes qui nous prennent un tour. Au 14è tour C Lefuret abandonne et me voilà 10è.

 

Au début du 17è, 2 missiles l'ayant dépassé, Warm Up et Patrick cornu, j'ai repris un peu d'air sur Gianni avec 8 ou 9 secondes d'écart. Après c'est Jean-Luc Vidal puis Eric Libourel et Michel Fournié qui nous passent en trombe.

 

Au 25è tour je n'ai plus que 2 secondes d'avance sur Gianni. C'est alors que Frédéric Blanchot nous prends un tour et Ko un 2è. Le reste de  la course va se terminer comme ça, Gianni lâchant juste un peu de lest au gré des nouveaux passages des avions. Aux 37è et 38è tour c'est Eric puis Kram Ortisseur qui vont disparaître du classement et j'hérite donc d'une bien agréable 8è place.

 

Devant moi Philippe termine avec plus de 30 secondes d'avance alors que tous les autres pilotes m'ont pris un tour. Seul Gianni, calé derrière moi, en bon coéquipier, n'a prudemment pas pris le risque de me dépasser et nous finissons dans la même seconde, 8è et 9è.

 

Une course agréable finalement même si c'était avec une voiture que je découvrais et qu'il me semble peu probable que je l'adopte régulièrement à l'avenir. Allez, après cette séance de repos, si j'ose dire, on pense à la suite et là on va aller dans le dur avec la prochaine course F1 Legends au Nürburgring.

 

COURSE 109 - 05.06.11 - F1 LEGENDS - NURBURGRING

Mardi 31 mai, il est grand temps de reprendre contact avec le Nürburgring. Pas question d'attendre le jeudi comme souvent. J'ai installé le dernier addon de Nurby Yogi, les bornes hectométriques et kilométriques. Quel plaisir que cet addon. Couplé avec la version du Ring de Kelllaaa et les autres addons de Nurby on a vraiment là un Ring de toute beauté. En plus de rendre le circuit encore plus proche de ce qu'il était, toutes ces bornes constituent une quantité de repères supplémentaires et c'est loin d'être négligeable.

 

Je vais sûr le serveur F1 Legends et mon premier tour lancé me donne un étonnant 8.41.6. Mon pb-embrayage vieux d'un an tombe d'entrée. Ouch ! De 3 dixièmes seulement mais il tombe. Je fais un deuxième tour dans la foulée mais je suis déconnecté. Malgré la déconnexion mon chrono est sauvegardé par le serveur. Je décide d'en rester là. Il faut toujours se garder une marge de progression. L'an dernier avec ce chrono j'avais pu être sur l'avant-dernier serveur, la barre étant aux alentours de 8.44.

 

Jeudi, retour à l'entraînement après un jour sans et je fais d'emblée un 8.38 sur mon premier tour lancé. Re-ouch ! Le tour suivant est moins bon (8.48) mais je confirme ma nouvelle faculté de rouler sous les 8.40 avec un 8.39.6 au 3è tour. Bref, une soirée plutôt réussie avec un pb qui tombe de plus de 3 secondes et demi et surtout un pb-embrayage qui se rapproche désormais beaucoup de mon pb absolu, 8.37.7 aux palettes il y a plus de trois ans.

 

Vendredi, je me dis qu'il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin et je reviens m'entraîner sur le serveur. Le premier tour n'est pas terrible, juste sous les 9 minutes, mais je me reprends avec un 8.39.9 puis un incroyable 8.36.5 suivi d'un 8.36.4. Le dernier tour n'est pas mauvais non plus avec un 8.38.5. Re-re-ouch !!! En voyant le replay je constate que mon meilleur tour n'est pas valable car j'ai bien coupé à un endroit, sans le vouloir, car j'étais trop embarqué sur le bas-côté. Par contre le 8.36.5 est bien valable. Mon nouveau pb absolu au Ring est enfin à l'embrayage ! Et pas de peu, plus d'une seconde et même une seconde et demi tout rond par rapport à mon temps de la veille. 8.36.5 sera désormais mon seul objectif avec un potentiel de 8.34.2. Sur ce circuit, en tous cas, plus d'histoire de pb aux palettes, au shifter ou à l'embrayage, il n'y a plus qu'un seul pb et maintenant il est à l'embrayage. Youpi !

 

Avec ce chrono je me dis que j'ai fais un grand pas pour éviter le dernier serveur. Malheureusement, plus tard dans la soirée, j'apprends que des problèmes sont survenus sur le serveur et des chronos ont disparus. Mes temps du jour et de la veille ne sont plus là et seul est resté mon 8.41.6. Je suis un peu dégoûté au début mais je finis par en prendre mon parti. Je suis trop fatigué le samedi pour aller rouler avec la concentration qu'il me faut pour refaire ce genre de temps. Finalement je me retrouve sur le 3 avec le meilleur chrono des préquals pour ce serveur alors que Stikidu, Marc Florkin et Eric Goubinat sont les derniers du 2 en 8.36, 8.38.7 et 8.40.5. J'ai un peu de regrets mais à la réflexion je me fais une raison sachant par exemple que Marc avait fait aux alentours de 8.32 il y a quelques années. En plus je sais que c'est sur ce circuit que je suis le plus loin en course de mes chronos aux essais, danger de la piste oblige, couplé à ma prudence naturelle.

 

Dimanche, l'heure fatidique arrive et la tension monte. Vais-je pouvoir refaire ces temps sous les 8.40 malgré le stress ? A priori j'ai de la marge, Michèle Bonnard ayant fait un 8.45.3 en Eagle et Tristan Lefèvre 8.46.5 en Cooper et deux autres pilotes seulement étant sous les 9 minutes. Mais les choses ne se passent pas toujours comme on les imagine.

 

Mon premier tour lancé est moyen avec un 8.48.1 mais j'ai la pole, Tristan faisant un 8.48.5. Au second j'améliore un peu mais même si la prudence n'est pas la même qu'en course on ne peut pas se lâcher. Il y a peu de tours et il faut signer un temps quel qu'il soit. Je fais un 8.45.2 mais je perd la pole, Tristan signant un 8.37.7. Dans un dernier sursaut j'arrive à vraiment me concentrer lors du 3è tour et je sors un beau 8.37.9. Ca me laisse second mais l'honneur est sauf, si je puis dire. J'en étais bien capable et tant pis pour le serveur 2.

 

Je n'ai pas de regret pour la pole car j'en obtiens très peu d'habitude et de toute façon ce n'est jamais, pour moi, un objectif en soi. Après coup, en plus, j'ai vu que Tristan avait le même pb que Marc sur le 2, sous les 8.32. Rien à regretter, donc. Moi je suis à bloc et je ne pouvais faire mieux ce soir-là, étant très proche de mon tout nouveau pb. Derrière, plus qu'aux préquals, le trou est fait. Michèle est 3è, en 8.49, pas loin de son temps des préquals et, comme aux préquals, deux autres pilotes sont sous la barre des 9 minutes. C Lefuret remplaçe Benoît Terlain aux côtés de Richard Pomponne.

 

La course va commencer, ça y est le drapeau vert s'abaisse. On est tous motivés à survivre le plus longtemps possible à ce circuit qui nous fait si peur. Comme souvent je fais un bon départ. Je m'élance bien et passe Tristan en moins de 10 secondes. Mais j'ai un doute. Est-ce que c'est mieux pour moi de faire la course en tête ? Je sais que mon chrono des essais reflète bien ce que je peux faire de mieux en ce moment. Pour ce qui est de Tristan, même si je n'ai pas les chiffres en tête à ce moment là, en ce qui concerne le Ring, je sais par contre qu'il est devant moi au Rank et donc sûrement aussi au Ring. Inconsciemment je sais donc dans cette première ligne droite qu'il en a peut-être sous le pied. Je me dis qu'en tous cas je serais vraisemblablement incapable de tourner en 8.45 ou 8.50 en course malgré mon 8.38 des essais. Par contre Tristan, lui, doit pouvoir le faire. Alors, je mène pour la gloriole jusqu'à l'abandon avec un pilote plus rapide que moi dans les rétros sur ce circuit où on ne peut quasiment pas doubler ? Ou alors je suis le leader à mon rythme en essayant de contrôler ce qui peut se passer derrière ? Avec un peu de chance c'est peut-être la meilleure option surtout si le leader s'endort ou fait l'idiot. Ça peut me permettre de jouer la gagne.

 

Il faut que je me décide en quelques secondes, avant le premier virage en tous cas. Cinq secondes après le choix sera fait, si l'on peut dire. Pour l'instant je sais que je suis en tête mais je ne vois pas vraiment Tristan dans mon rétro droit. Il me semble qu'il est tout prêt mais il est sûrement plus loin derrière que je ne le pense à ce moment-là. C'est un peu la panique. Ne pas faire le con. A part mon opposant direct il y a douze autres pilotes derrière. Pas le moment de rentrer dans l'histoire du GPL francophone en provoquant le strike de l'année. Je perds un peu mes repères de freinage, je freine trop tôt et j'amplifie même le processus d'autant que je crois, à tort, que Tristan est à mes côtés. Pas envie de prendre le risque d'appuyer sur le bouton qui me permettrait de tourner la tête pour vérifier qu'on est bien côte à côte. Je serre les fesses, je reste bien sur ma ligne et je prie pour que Tristan fasse de même.

 

Très vite il passe, je me reprends et prends son sillage alors que la 15è seconde de course nous voit entamer le premier des 1200 (voire même un peu plus) virages que comptera cette épreuve. C'est bien le mot. Derrière moi, Richard Pomponne à, lui aussi, fait un bon départ et me suit, devançant Michèle Bonnard. Vient ensuite Benoît Terlain qui est passé devant C Lefuret, mon chou rave chouravé.

 

Très rapidement, après le premier virage, ce que j'ai imaginé en quelques secondes se produit. J'y vais prudemment. Les pneus sont froids et surtout la voiture est lourde et je n'ai jamais roulé avec le plein ici depuis la course de l'année dernière, négligeant cet aspect dans ma préparation, courte mais ô combien réussie. Pas envie d'être le premier à abandonner. Tristan s'envole. Bien, qu'il s'envole ! Si ça se trouve je le reverrais plus vite que je ne le pense. Ici on ne sait jamais ce qui va se passer. On roule avant tout contre le circuit et contre soi-même. En plus, derrière ça semble ne pas suivre même si je suis loin d'être à bloc, alors profitons en, ne nous emballons pas.

 

Je ne fais pas l'idiot et achève le premier tour en 9.08, un chrono moyen pour un tour de lancement. Les écart sont déjà faits. Tristan est devant à 17 secondes et Richard, derrière à 13 secondes. Je vais alors connaître une bonne phase. Pas très rapide mais très régulier avec des chronos en 8.57.4, 8.58.9 et 8.58.7. A la fin du 2è tour, le leader m'a encore pris 10 secondes et Richard en a perdu 3 de plus, pressé qu'il est par Michèle, 4è. Au suivant, Tristan a 40 secondes d'avance alors que derrière ça s'est décanté. C Lefuret est à plus de 35 secondes suivi d'assez près par Richard. Les deux Honda vont se chicorer jusqu'au bout ce qui va faire mes affaires. A la fin du 4è tour l'écart s'est stabilisé, devant, à une seconde près, mais, sauf boulette de Tristan, la victoire n'est plus pour moi. Derrière moi c'est Richard qui est passé devant Lefuret et l'écart s'est encore creusé.

 

Avec plus de 45 secondes d'avance et plus que 3 tours à boucler il est temps de commencer à gérer d'autant que je commence à fatiguer. Impossible pour moi d'être à bloc tout du long sur ce circuit et inutile quand on a autant de marge. De plus, panne de concentration ou à nouveau petite faiblesse de mon levier de vitesse, ma 5è accroche comme parfois ces derniers temps. Je décide de ne pas tenter le diable d'autant que j'ai déjà fait quelques sur-régimes lors des 3 premiers tours. A partir de ce moment là je ne passe la 5 qu'avec précaution dans la ligne droite de fin de tour et ailleurs je reste en 4 en gérant mon moteur, un œil sur le compte-tour. Tant pis pour les poignées de secondes que je perds, je n'ai pas envie que le moteur me pète à la tronche même si ça m'arrive rarement avec la Ferrari.

 

Alors, je ne multiplie pas les boulettes, non, mais je perds du terrain quand même, évidemment, même si ça chicore derrière. Je fais un 9.07 et Tristan à repris sa marche en avant, me prenant plus de 15 secondes sur ce tour, alors que Richard est resté 3è, Lefuret dans son sillage. Il m'ont repris seulement 4 secondes donc 40 secondes d'avance au début de l'avant-dernier tour, ça devrait suffire. Après, mes chronos continuent à s'écrouler puisque je boucle le 6è tour en 9.13. Heureusement que j'avais fait le trou lors de la première moitié de la course.

 

Alors que Tristan continue son cavalier seul, j'entame enfin la dernière boucle avec 27 secondes d'avance sur C Lefuret qui est repassé 3è et à même creusé l'écart avec Richard. Il est temps que ça se finisse, je commence à en baver surtout que derrière ça revient quand même plein pot à force de "gérer". Je boucle la dernière boucle en 9.24. Il est vraiment temps que ça s'arrête d'autant que Lefuret complète le podium en passant la ligne seulement 8 secondes derrière moi.

 

Grosse satisfaction que cette course puisque je la finis ce qui est déjà un bon point après mon abandon de l'an dernier, d'autant plus que c'est mon premier podium sur ce circuit en 6 participations, tous championnats confondues. Allez, prochaine course à l'Ile de Man pour terminer cette première moitié de saison avant la trêve d'été. Là aussi, ça ne va pas être de la tarte, cette dernière manche du championnat Planète 2010-2011.

 

COURSE 110 - 26.06.11 - PLANETE GPL - ILE DE MAN

Vendredi 10 juin. La course de L'île de Man à lieu dans à peine plus de quinze jours, il est grand temps de s'y mettre. Reprendre contact avec ce colosse de près de 25 kms et 200 virages risque d'être un sérieux challenge d'autant qu'à l'époque, en 2009, si j'avais abandonné les palettes depuis un bon moment déjà, je n'avais pas encore franchi le pas (une révolution pour moi) que constitue le passage à l'embrayage.

 

Je me lance en off avec une petite course de 3 tours. La séance d'essais me promet d'en baver puisque je sors péniblement un 9.32 qui fait passer le 8.42 de 2009 pour une montagne infranchissable. Partant 15è je termine 13è mais cela est anecdotique. Le plus significatif est surtout mon meilleur tour en course, en 9.09. Allez, ça va aller, ça commence à revenir un peu même si je suis loin d'avoir à nouveau en tête le plus infime des pièges de ce tracé fabuleux. Enfin, y'a encore du boulot.

 

Après ça je me promets d'essayer de travailler un peu tous les jours ce circuit que j'aime vraiment beaucoup malgré sa difficulté. Je n'oublie pas que j'avais obtenu, contre toute logique, une belle 4è place en 2009, bien aidé cependant par la maigreur du plateau. Las, les choses ne vont pas se passer comme ça. L'arrivée de mon nouvel écran et le réaménagement de mon poste de pilotage qui va en découler vont en décider autrement. Tronçonnage de planches, renfort des supports, etc, etc... Ce n'est que plus d'une semaine plus tard que je vais reprendre la route de l'Île.

 

Mercredi 22 c'est la dernière ligne droite avant la course et, en l'occurrence, la dernière séance d'entraînement en commun, en ligne. On est 13 en piste ce qui est sympa et je sors un 9.03 qui me fait bien plaisir même si je sens bien que mes temps d'antan seront bien difficiles à atteindre. Je sors aussi un 9.06 et un 9.09 donc je commence à me stabiliser dans ces chronos ce qui est déjà ça. En course ça se passe bien aussi puisque parti 6è je termine 5è avec un 9.14 en tour de lancement et 9.07 puis 9.03 ensuite.

 

Le vendredi je me fais une dernière séance d'entraînement en off avec des Ai réglées au même niveau que deux semaines avant. Les essais sont moyens puisque je ne fais que 9.09 après un premier tour complètement raté (9.46). Je suis 4è sur la grille mais c'est surtout la courte course de 2 tours qui va me donner confiance en moi. A la fin du premier tour et malgré les dépassements à effectuer je suis en tête mais surtout sur une énorme base chronométrique (pour moi) avec un 8.59. Ouch ! Évidemment on est loin de 8.42 mais vu le contexte c'est déjà énorme. Je ne confirme pas lors du second tour dans lequel je suis tranquille sans les Ai mais je fais quand même un 8.56 qui me laisse penser que j'ai changé de registre. Tant pis pour la barre des 8.45, il me faudra faire avec dimanche et j'en reste là, laissant reposer la gamelle jusqu'à l'heure H.

 

Dimanche. Ça y est c'est le moment. La dernière manche de cette 3è saison du championnat Planète. Sans grands enjeux pour moi mais avec l'espoir que ça se passe bien entre les 3 ou 4 pilotes qui vont se disputer le titre lors de cet ultime combat. Mes essais démarrent mal avec plus de 10 minutes trente pour le premier tour. Lors du second je me reprends et "claque" un 9.00.3 qui me rassure. Déjà fatigué je décide d'en rester là surtout que je suis 6è sur 14 à ma grande surprise. Je me repose un peu pendant que les autres tournent. Jean-Luc Vidal et Eric Libourel sortent un temps entre 8.45 et 8.50 donc je n'aurais pas pu m'aligner. Sans regret. Même mon coéquipier Gianni Alvaro me gratte vers la fin d'à peine une demi-seconde. Grrr. Je suis finalement 9è ce qui n'est pas si mal, Lefuret, Maxime Lenclen restant derrière moi ainsi que Frédéric Blanchot, blessé, qui ne pourra donc jouer à fond l'infime chance qu'il avait de remporter le titre.

 

Pendant cette fin d'essais je gamberge alors que les autres tournent comme des dératés. Prendre le plein, ou pas ? Essayer de griller Gianni au tomber du drapeau ? Finalement je pars sur une stratégie à un arrêt et pour le départ on verra. Improvisación...

 

Au premier virage ça carambole à tout va et je gagne déjà une place, Titi Douet étant sur le bord de la piste après avoir été impliqué dans un des chocs. Me voilà donc 8è entre Gianni et Lefuret. Un peu plus loin c'est Gianni qui se loupe et me voilà 7è après 2 minutes de course. 10 secondes plus tard l'hécatombe continue et c'est Jean-Luc Vidal qui part à la faute et me laisse sa 6è place. 4è minute de course, la première moitié du premier tour est à peine là et me voilà 5è alors que je dépasse Michel Fournié dont la voiture fume allègrement. 6è minute, c'est Eric Libourel qui négocie mal une épingle à droite et part en tête à queue dans un dégagement. Me voilà 4è avec Lefuret dans les rétros. Dans la montagne je me demande si je dois laisser passer mon frère. Il est plus rapide que moi dans l'absolu mais malgré son 9.06 je sais qu'il n'a guère préparé et je me demande s'il peux aller plus vite que moi maintenant que la course est lancée. Je n'ai pas le temps de m'interroger bien longtemps, Éric revenant sur lui puis le passant je reprends de l'air. Je laisse passer Éric dans la ligne des stands et boucle le premier tour en 5è position. Nous sommes tous trois dans la même seconde.

 

Éric prends le large mais moi je fais une boulette. Je roule sur un talus et me retrouve au milieu de la piste à faible vitesse. Lefuret qui n'était pas loin ne peut m'éviter.

J'ai vraiment bien joué. :( Heureusement la doublette de Planète brothers peut repartir. Je reste tanké prudemment sur le bord de la piste le temps que Frédéric Blanchot puisse passer. Me voilà à nouveau 7è mais ma voiture ne semble pas avoir trop souffert. Je rejoins mon frère mais sa voiture à visiblement plus morflé que la mienne et il fait une nouvelle faute ce qui me permet de le passer. Il abandonnera peu après dans la montagne après une dernière sortie. Vers la fin du tour je reviens sur Frédéric alors qu'on enlève sa voiture de la piste et me voilà à nouveau 4è, Éric Libourel ayant lui aussi abandonné.

 

Mon dos me fait mal et mes bras aussi. Je suis peut-être trop crispé. Au début du 4è tour Michel avait plus de 30 secondes d'avance et l'écart n'a fait que se creuser. Nous ne sommes plus que 4 en piste, il n'y a donc plus qu'à tenir. En tête la victoire va se jouer entre Kram Ortisseur et son compère Warm Up comme il y a deux ans.

 

Mes derniers tours sont lamentables avec des chronos proches des 9.55 et 9.45. Enfin, c'est fini, j'ai tenu jusqu'au bout sur ce piège mortel où 10 concurrents sont passés à la trappe. Michel n'a pas pu revenir sur la tête de course et termine 3è. Kram Ortisseur l'emporte devant Warm Up et s'adjuge au passage un deuxième titre Planète consécutif. Il part en beauté ayant décidé de mettre en suspend sa carrière online.

 

Allez, c'est les vacances. Repos de deux mois avant la prochaine course à Monza pour le championnat F1 Legends.

 

COURSE 111 - 04.09.11 - F1 LEGENDS - MONZA

 

Après avoir abandonné les palettes pour un levier de vitesse puis être passé à
l'embrayage, j'avais bien du mal à m'approcher, à Monza, de mon meilleur chrono datant déjà de mai 2008. Mais, changer de matériel peut aussi avoir du bon, surtout quand il s'agit de jouer sur un écran plus grand.

 

En attendant peut-être d'avoir un cockpit digne de ce nom, j'ai enfin une installation qui me convient parfaitement, visuellement s'entend, en tous cas. Le volant présent dans le jeu n'est pas affiché mais mon G25 recouvre le bord inférieur de l'écran et s'insère désormais juste sous les compteurs du cockpit. Côté immersion, il n'y a pas mieux. Côté chrono l'amélioration est immédiate puisque mon vieux 1.30.07 n'y a pas résisté bien longtemps. Alors que je pointais, à l'embrayage, entre 1.30.6 et 1.03.7, tout est tombé d'un coup. Les 1.30.2 du GPL Rank ainsi que mon antédiluvien pb-palette mais aussi la barre symbolique des 1.30. 1.29.97, tel était donc mon nouveau pb depuis mi-juin et le test rapide de mon nouvel écran.

 

Avant d'entamer l'entraînement pour la course de reprise F1 Legends j'avais donc en tête l'envie de refaire ce chrono ou m'approcher en tous cas de très près des 1.30. Le jeudi précédant la course je prenais donc ma place sur le serveur dédié et, en quelques tours, l'affaire était faite avec un 1.29.997 de bon aloi. Au vu des chronos des autres pilotes  j'ai vite compris que ce serait un peu juste pour aller chercher l'avant-dernier serveur. Inutile de s'échiner, in fine c'est bien sous les 1.29.6 que la barre se situait, soit quelques poussières sous mon nouveau potentiel (1.29.67).

 

Je me préparais donc à disputer une bonne place en haut du dernier serveur. Le jour J les essais démarraient plutôt bien puisque dès le 5è tour je faisais un sympathique 1.30.03. Je pensais en rester là mais, à ma grande surprise, il n'en fût rien. Au 9è tour ce fût 1.30.01 et enfin un 1.29.89 qui couronnait mes efforts d'un nouveau pb, net et sans bavure. Au tour 16 j'obtenais un 1.29.93 et même un 1.29.87 au tour suivant, battant à nouveau d'un souffle mon si récent pb. Tout cela me donnait plutôt confiance pour la suite même si les autres ne chômaient pas de leur côté.

 

3è sur ce serveur lors des pré-qualifications, derrière Gilles Sounier et Pierre
Biezemans, c'est finalement une 4è place sur la grille que j'obtenais, ce qui, somme toute n'était pas mal. Aux avants-postes sans la pression de la première ligne, il n'y a pas de quoi se plaindre. Francois FK et Pierre Biezemans, un nouveau venu, avaient fait 1.29.5 et 1.29.6 en Eagle alors que Benoît Souriau était à mes côtés, en Honda, me devançant d'un bon dixième.

 

Au tombé du drapeau je m'élance plutôt bien, comme assez souvent, mais il n'est pas question d'aller chatouiller les deux Eagle. Je prends par contre assez logiquement l'avantage sur la lourde japonaise de Benoît. Me voilà en bonne position pour voir ce qui va se passer entre le leader et son second et attendre que les choses se décantent. En effet, pendant que je passais Benoît c'est Pierre Biezemans qui, de son côté, s'emparait de la tête de course, François Fk ne pouvant garder sa place de poleman au tombé du drapeau.

 

Au 4è tour c'est Gilles qui à remplacé Benoît derrière moi et se montre menaçant. Il fait le nécessaire pour m'éviter alors qu'il est en position de me passer avec sa rapide Eagle. Il souhaite attendre le moment favorable pour accomplir cette formalité dans les meilleurs conditions mais hélas pour lui son moteur lâche.

 

Il est déjà temps pour moi de commencer à gérer ma course. Une place sur le podium me conviendrait bien à vrai dire. Au 8è tour me voici second, Pierre perdant sa place de leader en allant inspecter pour la première fois le sable de la parabolica. J'ai alors 5 secondes de retard sur François, le nouveau leader, et 2 d'avance sur Lucky Mills qui, pour son retour fait ce qu'il faut pour bien figurer.

 

Au 13è tour il est temps de commencer à prendre un tour à ceux qui aujourd'hui tournent moins vite et c'est Djee en Honda que je passe sans anicroche. Peu après ça se passe moins bien avec Lucky et tous deux s'accrochent. Dans le même temps je prends la tête, le 13è tour ne portant pas chance non plus à François qui, comme Pierre auparavant, sort à Parabolica. J'ai 5 secondes d'avance sur François au début du 14è tour.

 

5 tours plus tard il est revenu à moins de 2 secondes mais une sortie de route l'oblige à l'abandon. Benoît Souriau le heurte au passage mais peut repartir avec Thierry Cassagne dans ses roues.

 

A mi-course il me faut gérer plus que jamais, puisque j'ai désormais une quinzaine de secondes d'avance sur Benoît.

 

Au 22è tour j'évite de justesse Pierre Demarle, les flagmen ayant visiblement la tête ailleurs. Il me faut rester concentré à tous prix. Derrière moi c'est l'autre Pierre qui s'est repris et pointe à nouveau en seconde position alors que nous ne sommes plus que 9 en piste.

 

Au 27è tour, Pierre est à nouveau sorti et c'est Thierry qui me suit, toujours avec une quinzaine de secondes de retard. Les deux hommes sont en bagarre ce qui fait bien mes affaires. Dans le 29è tour ils s'accrochent et c'est Thierry qui y laisse quelques secondes. A dix tours de la fin je vois Pierre me reprendre une seconde au tour. Ça va être chaud !

 

Pierre cravache et revient à 5 secondes à 4 tours de la fin mais, peut-être attaque-t-il trop, toujours est-il qu'il sort à nouveau presque, dans la parabolica, au 37è tour, et perd les quelques secondes qui lui manqueront pour faire la jonction.

 

Il reste 3 tours, les jeux sont fait. Il ne me reste plus qu'à en finir sans commettre
une première erreur et c'est ce que je fais. C'est la joie, évidemment, que d'aller
chercher cette 7è victoire en ligne, ma première depuis avril 2010, à... Monza déjà ! Décidément. Je l'aime toujours autant cette bonne vieille piste de Monza.

 

Allez, on se reconcentre pour la prochaine course sur le circuit de Jops Siffert, car là ça va pas être la même limonade.

 

COURSE 112 - 18.09.11 - F1 LEGENDS - JOPS SIFFERT

 

Ce circuit ne m'a jamais réussi. En effet, en 2008, lors de ma première participation, je n'avais pu boucler que 5 tours avant de devoir abandonner sur accident. Les deux années suivantes, des problèmes informatiques ne m'avaient pas permit de prendre part à la course.

 

Cette année je n'avais donc comme ambition que de pouvoir rouler et finir la course.

 

Depuis 2008 beaucoup de choses ont changé dans ma manière de jouer et les palettes ne sont plus qu'un lointain souvenir. Idem pour le freinage pied gauche, maintenant que j'utilise la pédale d'embrayage. Après un long temps d'adaptation mes chronos reprennent leur "marche en avant" sur des circuits comme Monza mais sur un circuit pas si facile comme Jops c'est une autre histoire.

 

Mercredi 14 septembre, à J-4 de la course, il est temps de reprendre contact avec ce circuit même si ce jour-là je ne suis pas trop en jambes. Quatre ou cinq tours suffisent à m'achever et je devrais même faire l'impasse sur la séance d'entraînement du championnat Planète qui a lieu le soir même à Dundrod. Les résultats sont édifiants, pas moyen de tourner sous les 1.30. Il est loin mon 1.28.2 de 2008. C'est vendredi que je vais pouvoir aller poser un chrono sur le serveur d'entraînement pour valider ma participation. Une dizaine de tour dont ressort un médiocre 1.30.2, conforme à mes temps de l'avant-veille.

 

Pas grand chose à espérer, donc, de cette course, si ce n'est finir, enfin, et éventuellement viser une 5è place, si les choses se goupillaient au mieux. Pas de regret pour mes 1.28.2 de 2008 totalement infaisable désormais. La barre pour l'avant-dernier serveur était au-delà, le dernier qualifié pour ce niveau ayant réalisé un tour juste sous les 1.28.

 

Sur le serveur 3 et à l'issue des pré-qualifications je pointe donc à la 8è place sur 14. Devant moi on trouve Tristan Lefèvre, Emmanuel Vega, Alessandro Neone, Hugues Walgraeve, Benoît Terlain, Gianni Alvaro et Marc Florkin avec des chronos allant de 1.28.4 à 1.30. En voiture on trouve de tout : deux Ferrari, autant de Brm mais aussi Honda, brabham et Cooper à l'unité caracolent devant
ma belle italienne.

 

Le soir de la course je suis plutôt mieux et pendant les essais je vais faire des chronos bien meilleurs que ce que j'espérais. Dès le 3è tour je signe un 1.29.6 très encourageant. Je vais refaire trois autres tours sous les 1.30, sans améliorer cependant, avant de signer un 1.28.9 (au 12è tour) qui m'a bien étonné sur le coup. Deux autres tours juste sous les 1.30 mais ce chrono sub 29 restera unique et les essais sont déjà finis. De bons essais, donc, puisque je me retrouve 5è sur la grille, seuls Hugues, Emmanuel et Tristan (qui me bat d'un centième) étant encore devant.

On trouve aussi François FK et son Eagle qui s'octroie la pole avec un 1.27.5 qui efface largement son 1.30.3 des préqualifs. Un pilote est absent et c'est finalement à treize seulement que l'on s'élance sur le serveur des chronos les plus modestes.

 

Le drapeau vert tombe et nous voilà partis. Devant moi deux voitures lourdes, une Brm et une Honda mais la Brm de Tristan part bien alors que juste sous mon nez la Honda de Manu Vega reste un peu tanké. Je suis obligé de rester derrière alors que sur le côté droit de la piste la Brm s'envolle. Je suis même impuissant à empêcher la file de droite de continuer à m'enrhumer et c'est déjà Gianni qui se porte à ma hauteur. Il semble devoir me passer mais le premier virage est à gauche et je vais m'y retrouver à l'intérieur et il lève peut-être le pied prudemment. Je poursuis en suivant Manu à qui j'ai laissé prendre quelques mètres alors qu'Alessandro qui suivait Gianni et ce dernier s'accrochent. Je ne suis pas conscient de l'accident mais je suis déjà loin devant et le reste de la queue de peloton passe en m'emboîtant le pas. Il faut rester concentré lors de ce premier tour toujours aussi dangereux.

 

Je reviens vite sur Manu et, profitant de la lourdeur sa monture nippone, le passe même avant la fin de ce tour de lancement. Ce n'est que partie remise car il est intrinsèquement bien plus rapide que moi et reprendra l'avantage plus tard quand sa voiture se sera un peu allégée. Je suis bien parti, cependant, et vais trouver assez vite un rythme qui me convient en faisant des tours 3 et 4 sous les 1.31 avant de tourner majoritairement en 1.31.x.

 

Je reste 4è sous la menace de Manu jusqu'à la fin du 4è tour au moment où il fait un tête-à-queue. J'ai alors, au début du 5è tour, 4 secondes de retard sur Tristan Lefèvre et 6 d'avance sur Manu. Au 6è tour Tristan à fait une petite erreur et je suis revenu assez près de lui alors que derrière moi c'est désormais Jean-Luc Mouton qui me suit à 3 ou 4 secondes.

 

Au début du 8è tour c'est marc Florkin qui est 5è et passe la ligne avec 12 secondes de retard sur moi. Je peux souffler un peu tout en gardant Tristan en ligne de mire puisque je le suis à 2 secondes. Dans ce même tour Manu Vega reprend la 5è place.

 

Au début du 13è tour les choses commencent à se décanter. J'ai toujours deux secondes et demi de retard sur Tristan mais Manu est revenu à trois secondes. Au tour suivant et même s'il est bien plus rapide que moi Manu pense pouvoir me passer à Jops mais il n'en est rien. Il est à deux doigts de partir à la faute et d'hypothéquer nos courses à tous deux mais heureusement il n'en est rien.

 

Au tour suivant, au lieu d'attendre prudemment la ligne droite des stands il fait mine de vouloir passer dès que possible. Ça m'agace prodigieusement qu'on ne puisse attendre le meilleur endroit pour doubler, surtout un pilote comme moi qui ne bétonne jamais mais lève plutôt le pied dès que l'endroit est propice, mais c'est comme ça. Au tour suivant je fais ce qu'il faut pour qu'il puisse passer juste avant May, qui ne s'y prête guère non plus, mais bon... Du coup je perds évidemment le contact avec Tristan. Enfin, on n'est au tas ni l'un ni l'autre et c'est le principal.

 

Me voilà à nouveau 5è au début du 17è tour avec près de vingt secondes 'avance sur Marc. Au 19è tour je prends un tour à Pierre Demarle juste après Hirt. Il s'écarte comme il faut et fait le nécessaire pour que nous ne soyons en danger ni l'autre lors de cette phase de course toujours délicate surtout sur un tel circuit.

 

Au début du 20è tour Tristan puis Manu se sortent et ce dernier ne peut éviter la voiture qui le précède. Tous deux repartent mais j'en profite pour récupérer la 4è place en passant Tristan.

 

A mi-course je suis donc 4è avec 3 secondes de retard sur le 3è et près de 14 d'avance sur le pilote qui me suit. l'écart se creuse un peu et devient confortable puisqu'il passe à 17 secondes au début de 23è tour. Je prends un tour à Djee qui lui aussi fait ce qu'il faut pour que tout se passe bien. Au 25è tour Manu fait un beau taq après Toulo ce qui me permet de revenir très près de lui alors qu'il avait une marge de près de dix secondes. J'entame le 26è tour à trois secondes du podium mais je garde la tête froide.

 

Au début du 28è tour je commence à me dire que cette 4è place est jouable avec une quinzaine de secondes d'avance sur mon poursuivant, à 13 tours de la fin. A huit tours de la fin je n'ai plus qu'à gérer, Manu ayant à nouveau 20 secondes d'avance et Tristan pointant derrière à une dizaines d'unités. C'est à peu près à cet instant que Pribluda se met à ne plus m'afficher les deux noms derrière moi. Comme ça m'est déjà arrivé par le passé j'en déduis que ce sont les deux hommes de tête qui vont bientôt me prendre un tour. Je lève le pied d'autant que par ailleurs Tristan est affiché à un tour mais mes chronos des derniers tours vont s'en ressentir grandement. Je fais mon meilleur tour au 34è passage avec un 1.30.3 mais après ça va se gâter.

 

Je suis à la fin de mon 37è tour et au début de la ligne droite des stands je laisse passer François Fk qui mène la ronde. Entre Toulo et Sûrer c'est Hugues Walgraeve qui passe à son tour. Me voilà tranquille mais je pense toujours avoir un tour d'avance sur Tristan au début de mon 38è tour. Je vais alors fléchir en tournant entre 1.32.x et 1.4.x lors des sept derniers tours avec même un 1.37 au 38è.

 

Du coup Tristan qui en fait n'est pas à un tour va revenir sur moi comme une balle. Dans le 38è tour j'ai en fait 9 secondes d'avance. Au début du 39è ce n'est plus que trois et demi. Il fait la jonction dans ce 39è tour mais je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas s'il est sur le point de me prendre cette 4è place que je croyais acquise ou s'il va seulement se dédoubler. Mes hésitations l'amènent sûrement à faire une petite erreur au début de ce 40è tour qui sera pour nous l'avant-dernier. Il tutoie le bord de la piste entre Toulo et Sûrer ce qui me permet de reprendre un peu d'espace. Il revient quand même derrière moi lors de notre dernier tour, le 41è, mais ne tente rien d'insensé, devinant peut-être que de mon côté il se passe quelque chose d'anormal. Il fait un petit travers à Jops mais peut terminer, empochant la 5è place et moi la 4è ce qui me convient bien comme expliqué plus haut. Finir enfin sur ce circuit et qui plus est au pied du podium était quasiment inespéré. J'ai vaincu le signe indien comme on dit.

 

COURSE

DATE

MOD LIGUE

CIRCUIT

DIV CLASS
95 09/01/2011 67 PGPL NELGTAW x 11E/17
96 23/01/2011 67 F1L MEXICO D3/4 7E/13
97 30/01/2011 67 PGPL ROAD ONTARIO 2006 x 10E/17
98 06/02/2011 67 F1L VAROSLIGET D3/3 12E/15 - ABD
99 20/02/2011 67 F1L WATKINS GLEN D3/3 7E/15
100 06/03/2011 67 F1L URBANYA D3/3 2E/17
101 20/03/2011 67 F1L MONACO D3/4 11E/13 - ABD
102 03/04/2011 67 F1L MOSPORT RAIN D3/3 2E/15
103 10/04/2011 67 PGPL ORAN PARK x 9E/13 - ABD
104 17/04/2011 67 F1L KYALAMI D3/3 2E/13
105 03/05/2011 67 F1L OPATIJA D2/3 5E/14
106 08/05/2011 67 PGPL PALERMO x 4E/16
107 15/05/2011 67 F1L SILVERSTONE D3/3 12E/15 - ABD
108 29/05/2011 67 PGPL LADLE x 8E/14
109 05/06/2011 67 F1L NURBURGRING D3/3 2E/14
110 26/06/2011 67 PGPL ILE DE MAN x 4E/14
111 04/09/2011 67 F1L MONZA D3/3 1ER/16
112 18/09/2011 67 F1L JOPS SIFFERT D3/3 4E/13

LE BILAN : 2011 / TOTAL

          18      14       4       1      

 112     85      21      7

Allez, je pense déjà à la prochaine course, à Dundrod, pour la reprise du championnat Planète, où j'espère que les choses se passeront aussi bien pour moi.

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26/03/2011
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