DANS LE BAQUET - J 71 - 25.09.07

 

 

 

 

Mexico, cérémonie de clôture du championnat, en l'occurrence celui de ma première saison en intermédiaire long.

Sur ce circuit que j'adore les essais se sont passés de manière plutôt correcte, surtout sur la fin, avec une pôle en 1.54.7 à 2 dixièmes de mon pb. Ceci dit, le but pendant cette heure de "practice" était de continuer à perfectionner mon passage des vitesses sans titiller le rupteur. Ca a l'air de s'améliorer. Il va falloir que je maîtrise ça assez vite si je ne veux pas péter un moteur après l'autre.

La course a plutôt bien démarré, pas de casse au départ et une prise de commandement dès le 2è tour. La suite a été très tranquille jusqu'au 14è tour où j'avais près de 25 secondes d'avance. Le problème c'est qu'au lieu d'assurer sans prendre de risque j'ai commis quelques erreurs sans conséquence en essayant d'attaquer un peu trop.

La grosse erreur à fini par arriver, évidemment, à base de frotti-frotta contre la glissière dans le dernier gauche des esses. Alors qu'elle marchait comme une horloge la voiture a été immédiatement inconduisible. Heureusement, les stands n'étaient pas loin. Dans le stress, j'ai presque loupé l'entrée. Je crois que j'ai vraiment frôlé le "reverse-track". Bref, arrêt standard de 10 secondes, shift-r et ça repart.

J'ai failli ressortir en tête mais deux voitures sont passées comme j'allais m'élancer, puis une troisième m'a doublé sur sa lancé avant la fin de la ligne droite alors que je prenais de la vitesse. En moins d'une minute la physionomie de la course avait changé du tout au tout. 4è, puis 3è au début du 17è tour, tout restait jouable.

Dans ce même tour, arrivé à l'épingle, les choses se sont corsées encore un peu plus. Pour m'en extraire au plus vite j'ai forcé un peu trop à l'accélération. Tête-à-queue sans pitié. Hulme, qui me suivait, me passe et continue sa route comme si de rien n'était. Clark lui emboîte le pas pendant que j'effectue mon demi-tour. 5è à l'entame des 3 derniers tours et à la fin du 18è, à 6 secondes du leader, les choses se compliquaient grandement. Dire que j'avais quasiment tué la course, si j'avais conduit sérieusement...

A la fin du 19è tour j'étais passé 4è à 3 secondes du premier. Il me restait donc le dernier tour pour tenter le tout pour le tout. Surtees, hors des points ne me menaçait plus pour la 4è place du général. Quant à Brabham qui me barrait la 3è , il aurait fallu pour la lui ravir, que je l'emporte et qu'il ne marque rien. Or il était 2è derrière Hill, donc de ce côté là c'était foutu. Il me restait à finir avec panache.

Aux abords de Peralta, la dernière courbe, j'ai encore gagné une place. Je suis sur les talons des 2 hommes de tête. Je retarde mon freinage, je plonge à l'intérieur, Brabham ne résiste pas, milieu de courbe, j'arrive dans l'aspi de Hill, je suis trop vite, je lêve le pied pour ne pas l'accrocher, j'essaie de rester au contact au plus près, le plus longtemps possible.

Déboîter au dernier moment ? Déboîter au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard. J 'y vais, je me lance. A quelle distance est cette foutue ligne d'arrivée ? Ca y est, on est côte à côte pendant quelques instants. Lui, moi, lui, moi. Je ne sais pas si j'ai gagné. C'est... lui. Pour 8 centièmes. Brabham est sur nos talons à 7 dixièmes.

Mieux encore qu'à Spa où j'avais gagné pour 3 dixièmes, je n'avais jamais fini aussi près d'un adversaire pour la première place, ni pour une autre d'ailleurs.

Même si c'est un peu narcissique je ne résiste pas à l'envie de vous mettre le fichier de replays de ces 2 derniers tours de feu. J'y ai, bien sûr, la Ferrari N°4.

 

 

 

 

Malgré la défaite, c'est pour des courses comme ça qu'on adore GPL.

 

 

 

 

Je crois que je ne suis pas prêt de m'en lasser...

 

 



25/09/2007

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